CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1124 

 

 

n°1124
 
" Il était une fois le Bronx "

 

 

(1994)-(Am)(2h01)  -      Drame    

 

Réal. :     Robert de Niro  

 

 

Acteurs:  K.Narducci, F.Capra, L.Brancato ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film est une claque (pas au sens visuel du terme : il date de 1993) : les acteurs sont très bons, De Niro en bon père de famille à la philosophie de vie et aux repères bien tranchés ; Chazz Palminteri en parrain du Bronx efficace ; gentleman et paternel. Les 3 acteurs principaux sont charismatiques, attachants et donnent une vision rafraîchissante du Bronx de l'époque. Pour une première réalisation du prodigieux Robert De Niro, c'est une réussite.

De Niro fait fort, très fort! Rarement film de mafieux aura été aussi touchant, aussi profond! Véritable réflexion sur le rôle du père, un chef d'oeuvre auquel l'interprétation magnifique de Chazz Palminteri n'est pas étrangère.

De Niro pour sa première en tant que réalisateur a fait un très bon film. En raison d'un scénario bien cherché tout comme les dialogues, d'une légère dose d'humour, mais surtout d'une très belle relation qui s'est faite entre un jeune garçon et le caïd de son quartier.

Un véritable mythe ce film. Une histoire aussi touchante que magnifique à regarder d'urgence et un Robert de Niro somptueux comme à son habitude.

Grand Moment de Cinéma!!!! M. De Niro nous offre une double leçon en tant qu'acteur, dans un rôle de bon et honnête père de famille, et en tant que réalisateur! Parceque pour une première, c'est une grande réussite!! Un film dont la narration fait penser aux affranchis du grand Scorsese. Un excellent film loin de tout préjugé ou raccourci et servi par de grands acteurs. Mention spéciale à Chazz Palminteri qui est étonnant et si parfait dans son rôle... Un grand film!!

UNE PURE MERVEILLE CE FILM . DE NIRO signe ici un excellent film sur la pègre, l'intrigue se passe dans little Italy . A regarder d'urgence, un des meilleurs films sur la pègre.

 

Une histoire d’italo américain dans le New York des années 60. Le jeune Calogero (9 ans) assite quotidiennement aux agissements du parrain local, il finit par devenir son protégé. Son père (joué par De Niro) est un honnête travailleur, pauvre, mais soucieux que son fils reste dans le droit chemin. On suit donc cet enfant et jeune adulte entre ces deux mondes. De Niro à la réalisation s’en sort plus tôt pas mal même si son film reste très classique et très prévisible. Dans un film traitant de la mafia, il passe du côté du bon père de famille, çà change. On s’ennuie tout de même un peu, pourtant le thème du film est porteur ; traitant de moral, le propos n’est pas moralisateur. La bande son est sympa… mais on est loin des belles envolées mafieuses du « Parrain » et des « Affranchis »… Un film avec De Niro sur les italo américains… perso, je pense que c’est toujours à voir.

Premier film de Robert De Niro en tant que réalisateur, "A Bronx Tale" est un honnête coup de maître. Ce film conte l'histoire de Calogero, un gosse du Bronx, qui hésite entre deux figures paternelles, deux modèles ; son père, honnête conducteur de bus, et Sonny, le Caïd du quartier. Pour sa toute première réalisation, De Niro met tout en œuvre pour que son film triomphe. Et c'est réussi : casting impeccable, mise en scène superbe, B.O renversante... L'histoire est vraiment passionnante et les messages qu'essaie de faire passer ce film sont critiques et (très) appréciables ! De Niro dénonce le racisme, la mafia, sa proximité avec les gens dit "honnêtes" dans des quartiers comme le Bronx... Même si on regrette certaines scènes dénuées de sens, ou trop de pseudo-discours philosophiques répétitifs, ce film reste de qualité.

Dire que Il Etait Une Fois Le Bronx est un mauvais film serait mentir. Le film est très bon il faut bien l'avouer. Maintenant, pendant toute la durée de la trame narrative, on a la désagréable impression de l'avoir vu et revu des centaines de fois. Dommage. Pour ma part, je ne retiendrai que certaines scènes assurément culte (la rixe entre italiens et bikers) et une bande originale des plus réussies.

Pour un premier film, c'est plutôt bien maîtrisé, presque trop d'ailleurs, un peu de folie aurait pas départi. Malgré des acteurs impeccables, et outre le fait que l'ennui guette parfois au coin du bois, je trouve l'influence de Scorsese un peu trop présente. Un honnête premier essai!

Une description assez violente et émouvante dans les quartiers italiens des années 60. Le racisme est au quotidien et franchir la limite devient un danger (le jeune black qui passe en bus ou Calogero qui se prend un projectile dans le quartier noir). Malgré tout, on verra que l'amour n'a pas de couleur. J'ai vu de meilleurs films de ce genre mais ça passe.

De Niro passe ici derrière la caméra pour nous livrer un film très inspiré de sa carrière avec scorsese dans la façon de filmer, dans l'univers des malfrats et la musique bien choisie. Un film très sympathique aux acteurs convaincants (même si la tête du jeune m'a un peu gêné). Une histoire contre le raçisme et l'attrait du mal avec des dialogues assez bien ficelés et porteur de conseils pour mieux vivre. Très inspiré par scorese, ce film montre que De Niro peut aussi faire son propre film sans que celui-ci soit mauvais.

 

Robert De Niro en réalisant lui-même ce film voulait certainement rendre hommage à Sergio Leone et surtout à Martin Scorsese. Mais il n'a pas vraiment réussi à puiser ni dans la grandeur émouvante du premier, ni dans l'énergie furieuse du second. Il fait trop dans les bons sentiments et la moralisme pour pouvoir prétendre à la grandeur émouvante, et l'ensemble souffre d'un sérieux manque de rythme pour prétendre à une énergie furieuse. Ce qui fait qu'on reste un peu indifférent à ce qui se passe sur l'écran.

Etre un très grand acteur ne préjuge en rien de talents de réalisateur ni même de directeur d'autres acteurs. Et c'est ce que nous constatons dans cette sorte de film niveau série B, comme une reprise d'une suite télévisée d'un film de Scorcese écrit par un tâcheron. Ce film est affligeant. On avait déjà vu ce genre d'histoires 20 fois avant, mais ce n'est pas ça le souci, le tout est dans le renouvellement du genre, et là : rien. La photo se résume à : "je filme le mec qui bouge". La rixe entre bikers et italos où un énorme italo pilonne de son gros ventre mou un biker contre le comptoir, où il se pâme de douleur sans pouvoir répliquer. Mort de rire. Je vous l'avais dit : on est au-delà du réel, dans les limbes même, du ridicule. Et pour le scénario, bah la série de poncifs américains habituels, la bien-pensance enrobée des valeurs fondamentales pour l'humanité et l'éducation des enfants que représente le base-ball, avec en plus une touche de Roméo et Juliette afro-américaine : le goût de Robert, quoi.

 

 

 

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