CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1122 

 

 

n°1122
 
" J'enrage de son absence "

 

 

(2012)-(Fr,Be)(1h38)  -      Drame     

 

Réal. :     Sandrine  Bonnaire    

 

 

Acteurs:  W.Hurt, A.Lamy, A.Legrand ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Ecran Large     Libération        Transfuge    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Sandrine Bonnaire a un vrai oeil de réalisatrice. Son cinéma est brut, franc, débarrassé des faux-semblants. La lumière est belle. Les acteurs, quasiment épiés, magnifiques.

Au milieu de la bouillie d'insultes que nos navets bouffis d'argent lancent chaque semaine au visage du cinéma, le film de Bonnaire éclate comme un espoir.

"J'enrage de son absence" fait de Sandrine Bonnaire, l'héritière des grands cinéastes naturalistes avec lesquels elle a tourné.

Le scénario est maîtrisé, tendu, intelligent, la réalisation est sans coquetterie aucune, la musique noie un peu le final, peut-être, mais le film s'arrête juste quand il convient, implacable.

Ce film évite le pathos, et sème sur le chemin douloureux du deuil des perles de vie et de renaissance.

Quel défi plus difficile que de réussir un film sur un matériau aussi chargé ! On salue le courage de Bonnaire de s'y être mesurée, mais on est désolé de ne pas être convaincu par le résultat.

Un écrin plutôt agréable pour une histoire familiale tragico-psychologique qui ne montre qu'un fou lambda dont on ne parvient même pas à avoir pitié...

Chaque scène est comme une pelletée de terre supplémentaire sur la patience du spectateur.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Au début je dois dire que j'étais sceptique en voyant la scène de l'école, je m'attendais à un film d'une longueur incroyable. Eh bien non. Un film plein d'amour, d'humanité, de tendresse. De plus le casting, est tout simplement grandiose. Alexandra Lamy est au top niveau, le garçon aussi. Enfin bref, tout est génial, enfin ... presque. La scène final me laisse un peu sur ma fin avec cette violence, surtout que le film n'est pas axé autour de cela, c'est dommage. Mais dans l'ensemble regarder le, vous ne verrez pas le temps passé.

Une vraie merveille, je suis restée scotchée sur l'écran du début à la fin tant son bonheur de filmer transparaît à l' écran et la complicité avec son ex conjoint est plus qu' évidente l'histoire d'abord qui tient la route qui raconte une histoire à  laquelle croient les protagonistes du plus petit au plus grand rôle Augustin Legrand dans un rôle à contre emploi et qui se révèle être un très bon acteur. William Hurt trop peu vu au cinéma ces temps-ci joue magnifiquement, ses regard en disent long sur la détresse qui l'habite. Alexandra Lamy belle au naturel en mère anxieuse et troublée par ce retour ,le petit Paul aussi joue très juste et que dire de la manière de filmer avec ces gros plans sur les personnages auxquels on s'attache de suite.

 

J'enrage de son absence, où comment montrer un père éphémère qui n'arrive pas à faire son deuil et qui trouve la consolation grâce au fils de son ex-femme. Un film assez curieux, qui peut paraître d'abord assez malsain (avouez que tout le monde ne dort pas dans la cave de son ex-conjoint), mais qui se révèle ensuite juste avec ses personnages.

Un bon drame avec une interprétation convaincante, et une tension qui monte crescendo, pour parvenir à un final impitoyable. Cependant, on a énormément de mal à s'identifier à ces personnages (ce qui est la limite du film). La distance avec le spectateur est telle que, même dans les moments forts, on reste presque insensible. Sandrine Bonnaire sait filmer la douleur, mais sa préférence de la froideur à l'émotion est contestable.

A part les commentaires dithyrambiques de la presse, dictés soit par un snobisme intello soit par les millions que rapportent un film, qui n'ont donc aucun intérêt pour moi et qui portent aux nues ce film, je constate que les spectateurs ont adoré ou détesté J'enrage de son absence. Pour ma part, je trouve que ce film quasiment absurde manque à la fois d'épaisseur et de finesse. .D'entrée, on plonge à pied joint dans le coeur de l'histoire sans aucune subtilité, sans que progressivement on nous y conduise. Mise en scène inexistante à moins que ce ne soit un parti pris de la réalisatrice, William Hurt sinistre qui fait la même tronche du début à la fin et une musique urticante à souhait. Mais le petit garçon joue bien et Lamy est impeccable. Ça se laisse regarder, sans plus.

Il est bizarre ce film , mais je me suis laissée happer par le semblant d intrigue . Je dis bien semblant , car la fin est tellement stupide que l on a la sensation de s être fait un peu avoir . Néanmoins , j ai été subjuguée par le jeu du petit garçon , excellent dans ce film . Les autres protagonistes sont pour moi sans grand intérêt . Un film à voir par curiosité , sans plus .

 

Une fois de plus, l'engouement des critiques professionnels qui, comme souvent, sont unanimes, oblige à se poser des questions sur leur empathie avec le bon public payant sa place et donc sur leur réelle utilité. Je n'ai vu pour ma part, qu'un film dont le scénario est tellement éloigné d'une quelconque vraisemblance qu'il est impossible d'y entrer. Les principaux protagonistes arrivent à tirer leur épingle du jeu mais souffrent de crédibilité dans des scènes surjouées où l'hyper-expressionnisme est mêlé à un surjeu rappelant les acteurs du cinéma muet. Et que dire de la musique pleine de bruit et de coups de cymbales et qui fait plus que friser le ridicule? Des répétitions de scènes sans intérêt finissent par rapidement éteindre le peu d'intérêt qu'on pouvait essayer d'y trouver.

Un film qui impressionne par sa sobriété, mais qui s’y complet malheureusement trop annihilant de ce fait toute émotion et donnant à voir au spectateur une histoire un peu froide et ennuyeuse qui pourtant partait d’un paradigme fort, à mes yeux insuffisamment approfondi dans les motivations des personnages pour que le spectateur se sente concernait par leurs péripéties.

Chiant comme la mort, scénar improbable musique lourdingue qui surligne le pathos.;et surtout insupportable W Hurt constamment en train de faire la gueule, les larmes aux yeux , on lui donnerait des baffes...pour Lamy je ne dis rien, peut être bonne actrice mais dans un rôle marrant, je ne la trouve en outre absolument pas sexy, (comme une Lemercier par exemple) .

L'idée de départ est bonne mais Sandrine Bonnaire en fait une authentique catastrophe. Ce huis clos dans la cave aurait pu être intéressant quant il n'est que pesant et miséreux. Il n'y a pas grand chose à sauver dans ce film et c'est vraiment dommage. Pathétique.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA