CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1119 

 

 

n°1119
 
" La vie devant soi "

 

 

(1977)-(Fr)(1h35)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Moshe Mizrahi   

 

 

Acteurs:  S.Signoret, G.Fontanel, A.El Kebir ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une très belle adaptation du roman, où les personnages jouent juste et attirent la sympathie de par leur humanité, avec une belle musique qui ne gâche rien. C'est peu être un peu trop court, vu la densité du roman, mais on passe un très agréable moment.

Une oeuvre très émouvante tout comme la prestation de Simone Signoret. Une belle histoire entre une vieille pute juive et un orphelin arabe dans un quartier multi-ethnique de Paris. Prostitution, maladie, vieillesse, immigration sont parmi les nombreux thèmes abordés. Si le film est un drame il laisse par moments de la place aux rires.

Merveilleux livre et film fantastique qui fait rêver , qui fait pleurer, il est extraordinaire . Je cherche une copie depuis des années et a mon grand regret je ne trouve pas quel dommage !!!! Dans ce film Simone Signoret est la plus grande Dame qui soit !

Une adaptation très juste du magnifique roman de Romain Gary où Simone Signoret rayonne dans la peau de cette chère Madame Rosa... à voir absolument!

Excellente adaptation notamment grâce à l'immense talent de Madame Signoret. Le réalisateur, qui signe son seul bon film de sa carrière reste assez fidèle du merveilleux livre de Gary. On aurait pu voir bien pire.

Film magnifique, vraiment. Du genre qui fait aimer même ses maladresses: oui, c'est vrai, Momo ne joue pas très bien, oui, c'est vrai, le film est très dur, trop peut-être, très beau aussi, trop peut-être... Mais ça marche vraiment et c'est l'essentiel. Un conte de fée sans baguette magique, plein de personnages à la dérive et qui s'accrochent à leur radeau. Simone Signoret en Carabosse avec un cœur de fée Clochette, et ce pauvre et magnifique Momo qui apprend à faire comme tout le monde autour de lui : vivre, survivre. Avec la vie, devant soi.

Simone Signoret était l'une des rares actrices qui n'avait pas à gèmir en pensant à sa belle jeunesse d'antan! Dans "La vie devant soi", réalisé par Moshè Mizrahi, elle y était plus exceptionnelle que jamais! Signoret ètait de celles qui confirment que les rides ne rendaient pas un visage moins fascinant! Et que le talent n'a que faire du poids des ans! Merveilleuse Madame Rosa qui lui valut le Cèsar de la meilleure actrice 1978! Et ce n'est que justice tant l'actrice de "Casque d'or" et de "L'armée des ombres" s'investit totalement (et courageusement) en ex-prostituée juive qui habite au sixième ètage d'un immeuble de Belleville, quartier très populaire où se côtoient Juifs, Arabes et Noirs! Un constat pessimiste sur la situation, qui s'éclaire toutefois par le lien affectif qu'entretient Madame Rosa avec le jeune Momo dont la mère est une prostituée! Les décors sont sordides, voire un peu trop, le final broyeur de noir si on peut dire, mais le film fonctionne grâce à ses deux talents à l'état brut (l'unique rôle au cinéma de l'inoubliable Samy Ben-Youb). A signaler que le film a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger...

 

 

Très beau film, mais j'ai rarement vu un scénario aussi glauque (l'auteur de roman s'est suicidé, ça ne m'étonne pas). Le point faible : comme dans de nombreux films français, les enfants jouent excessivement mal, mais on s'y fait.

Oscar du Meilleur Film étranger, César de la Meilleure Actrice, Simone Signoret alors au sommet du sommet de son charisme monstrueux, adapté d'un roman de Romain Gary...euh pardon...d'Emile Ajar...tout ça réunit c'est très très alléchant donc la déception a été à la hauteur de l'attente. Quand un réalisateur médiocre ou moyen a sous la main un très beau sujet et une comédienne exceptionnelle, auxquels en dehors de cette optique on peut ajouter un très bon jeune acteur et un ou deux seconds rôles tout aussi bons (dont l'excellent Claude Dauphin dans son avant-dernier rôle au cinéma !!!), il se croit obligé de faire le minimum syndical avec une mauvaise photographie qui serait déjà indigne d'un téléfilm de troisième zone et en insufflant un rythme mollasson loin de la fraîcheur et de la vivacité du livre d'Emile Ajar. Ce qui fait que l'ennui a tendance à étouffer l'émotion qui se dégage de l'histoire, et fait de ce film une oeuvre anecdotique qui a dû rester dans les mémoires uniquement pour la présence de la grande Simone.

La Vie devant soi n'est peut-être pas le drame qui m'a le plus séduit, mais forcé de reconnaître que j'ai été bluffé par Simone Signoret. L'actrice est poignante. Elle jour là le rôle de sa vie (enfin, parmi tant d'autres car l'actrice peut se glorifier d'avoir cumulé au long de sa carrière un nombre impressionnant de rôles magistraux). Il est complètement impossible de passer à côté des émotions qu'elle transmet dans son interprétation. La sénilité qui la frappe est tragique. On est très loin d'un feel-good movie. Je suis en revanche un peu plus sceptique concernant le jeune acteur incarnant Momo, plus fade (mais bon, vu son âge, difficile de briller aux côtés de Signoret). Malheureusement, en-dehors du jeu d'acteur, l'histoire m'a moyennement séduit, je n'ai pas eu l'impression qu'il se soit passé grand chose. Un autre bon point est le décor. La représentation multi-culturelle des années 70 du quartier de Belleville est très réussie et très immersive. On a vraiment l'impression d'y être. Bref, sans être un chef-d'oeuvre, le jeu de Simon Signoret vaut le détour.

 

 

 

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