(2016)-(Fr)(1h35)  -      Comédie  

 

Réal. :     Julien  Rappeneau  

 

 

Acteurs:  N.Lvovsky, K.Khojandi, A.Isaaz ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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Une atmo­sphère de mélan­co­lie habite Rosa­lie Blum et cette histoire portée par trois acteurs parfaits, Noémie Lvovsky, Alice Isaaz et Kyan Khojandi. Un vrai coup de cœur.

Un régal de comédie pleine de bizarreries et d’humanité.

Une filature à fils multiples, qui donne un film à rebondissements, poétique et léger, signé Rappeneau (Julien), qui dégage à la fois une tonalité très personnelle et une fantaisie légère qui a un air de famille.

Julien Rappeneau livre un premier film techniquement irréprochable, qui renoue par moments avec la tradition d’un réalisme poétique que l’on imaginait passé de mode. Le principe "Comtesse aux pieds nus" dont procède le scénario produit un effet tuyau-de-poêle qui, même s’il fait long feu, est assez amusant.

Adapté d'une BD éponyme, ce feel-good movie invite au bonheur. Tout simplement. Il s'en dégage un charme fou et il serait fou de s'en priver.

Honnête comédie douce-amère sur deux êtres paralysés par leur solitude, cette adaptation d’un très beau roman graphique de Camille Jourdy n’en a ni le charme ni la charge émotionnelle.

On est là dans quelque chose comme un conte, mais dont rien n’est très féerique, quelque part entre le roman graphique et le cinéma, la fragilité touchante et quelque chose de convenu. En oscillation permanente, comme si le film s’interdisait de se poser, faute d’avoir trouvé le ton adapté.

Peinture douce-amère dont la sincérité manifeste laisse de marbre.

Malgré de bons comédiens (Noémie Lvovsky, Alice Isaaz, Sara Giraudeau Philippe Rebbot...), jamais l'intrigue ne prend le pas sur la galerie de portraits. L'explication finale abracadabrante le prouve par l'absurde.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Un film tout simple, des acteurs attachants qui pourraient très bien être nos voisin. On se demande d'abord ou l'on nous emmène, puis le décor se pose et l'on découvre les vies des personnages, qui s'entrecroisent pour devenir un chef d'oeuvre. C'est un film très amusant sans aucune lourdeur, qui vous captivera vite c'est certain !

Un "nouveau" Rappeneau (son fils).... pour une merveilleuse mise en scène de la BD originale. J'ai vraiment aimé ce film complètement atypique. On nous emmène dans une histoire tellement drôle, et tellement farfelue mais tellement fraîche et brillante. Le casting est génial : Noémie Lvovsky magistrale époustouflante, , Kyan Khojandi, c'était celui qu'il fallait: quant à Alice Isaaz, un de ses meilleurs rôles d'une actrice aux dents longues !!!! Il y a dans ce film un tour de force rarement vu pour donner du "vrai" et de la sensibilité. C'est une construction originale pleine de tendresse. A voir absolument.... !!

Je recommande vivement ce "petit" film français qui vous fera passer un très bon moment. Ni violent, ni vulgaire, ni pervers, comme trop de productions actuelles qui "surfent" sur les mauvais instincts, il rapporte une tranche de vie plausible mais traitée de façon un peu décalée, donnant à l'ensemble une tonalité légèrement onirique. Pas de pathos chez Rosalie pourtant brisée par la vie, ni chez son "suiveur", coiffeur lunaire et névrosé, ni chez la nièce désargentée et en rupture scolaire. Le trio est vraiment sympathique, à l'image du film.

Mais qui est cette Rosalie Blum que Vincent Machot, un coiffeur à la petite vie sans histoire à l'impression de reconnaitre? Une rencontre qui va se transformer en jeu de piste et changer des destins. L'intrigue est découpé en chapitres qui nous permettent de voir l'histoire sous l'angle des différents personnages et c'est très réussi, on s'en attache très rapidement pour créer une atmosphère assez intimiste et suivre avec grand intérêt cette sorte d’enquête. Un film original, vrai, intéressant, avec une palette d'émotions ressenti, une bien belle surprise pour un moment de cinéma des plus agréable.

La bande-annonce, très "comédie", ne rend pas vraiment le côté onirique du film. De très bons moments, de très bons acteurs, mais  le film ne va pas vraiment au bout et le rythme ne suit pas vraiment. Une fin convenue, un peu. Je n'avais pas lu la BD, mais on ressent le côté très visuel.

Premier long métrage du fils de Jean-Paul (illustre réalisateur), qui était jusqu'ici connu comme scénariste-dialoguiste sur des films comme "Faubourg 36" (2008) de Christophe Barratier, "Cloclo" (2012) de Florent Siri. "Rosalie Blum" aurait rappelé "Les fabuleuses aventures de Amélie Poulain" à certain... Sauf qu'il y a la poésie et la magie en moins, le film de Rappeneau se place plus dans un réalisme social. Si on s'amuse de ce jeu de filature, sorte du jeu du chat et de la souris l'arroseur arrosé, on reste sur notre faim. Ce sont bien les acteurs/actrices qui sauvent les meubles par leur talent, mais à y regarder de plus près les personnages le sont beaucoup moins.

Un homme banal va être marqué par une femme, et décide de la suivre sans véritable raison, (apparemment). Elle le remarque, et demande à sa nièce d'espionner cet homme à son tour. Curieusement, c'est très agréable à regarder ! Les personnages sont attendrissants, et l'atmosphère qui se dégage du film est douce et chaleureuse. L'histoire permet également de réaliser à quel point des petits détails peuvent bouleverser plusieurs vies, de manière considérable.

Une comédie sociale où l'on sent la misère affective, intellectuelle et économique dans une ville touchée par le déclin. Heureusement, chacun scénarise sa vie pour mieux la pimenter, en quête de rencontres, de mystères, d'une vie meilleure et d'un brin de folie. C'est un peu plan-plan, les personnages sont un peu mous et naïfs, sur la retenue tant chacun traîne avec lui son histoire et ses vilaines blessures. Le tout se comprend et s'articule merveilleusement à la toute scène finale. Sympathique mais non sans défauts.

La structure évoque celle d’un conte moderne, mais au contenu curieusement inerte, comme épuisé d’avance. Certains y liront de la malice, certains seront sensibles à la poésie contenue dans les aléas et les petits mystères. D’autres n’y verront qu’un film de faible envergure qui manque d’audace et de puissance visuelle. En refusant la perversité que son postulat exigeait, en délaissant toute méchanceté, Rosalie Blum se revendique œuvre gentille faite avec les meilleurs intentions du monde. L’âpreté finale sauve le métrage de la sentence bien connue : on ne fait pas de bon cinéma avec de bon sentiment.

Un film un peu léthargique, qui manque au final autant de pêche que d'inventivité malgré une histoire originale et des acteurs impeccables. On y retrouve une brochette de personnages tous trop exagérés et monolithiques pour être crédibles, et malgré leur grain de folie on s'ennuie, on sourit vaguement, on espère un twist final qui nous soufflera, là où on se contente d'une astuce tirée par les cheveux. Bref, le film ne parvient jamais a hauteur de ces ambitions qu'on devinent poétiques et légères.

C'est le film où tout le long je lui ai donné sa chance en mode "bon on ne sait jamais, ça peut décoller, ça peut le faire" et en fait non. On en ressort avec une impression de presque gâchis. C'est pas mauvais-mauvais, mais ça aurait pu être vraiment bien. C'est quasiment un film sur l'ennui en réalité, les personnages se font chier, et nous aussi un peu avec. Leurs motivations sont obscures, l'intrigue ne décolle jamais et la fin est très décevante façon révélation des 3 dernières minutes "attendez on va vous expliquer !" et on comprend toujours pas !