(2011)-(An)(1h39)  -       Comédie  de moeurs  

 

Réal. :     Tanya  Wexler    

 

 

Acteurs:  M.Gyllenhaal, H.Dancy, J.Pryce ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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A travers de très beaux personnages, se dessine non seulement un conte charmant et drôle, mais aussi un brin initiatique. Car il y est question de choisir sa vie et de prendre des risques. Mais on a le droit de commencer par éclater de rire !

Coquine, jamais choquante, cette comédie de moeurs à l'humour so british est pleine d'esprit et, mine de rien, en dit long sur la société et la condition féminine de l'époque.

Le duo Maggie Gyllenhaal / Hugh Dancy et des dialogues savoureux donnent à l'ensemble un charme indéniable.

En filigrane de l'humour très british d'une réalisatrice américaine, transparaissent lutte des classes et reconnaissance de la sexualité féminine. Ne boudons pas le plaisir.

"Oh my God!" plombe sa verve comique par une poussive leçon d'histoire. A vouloir courir deux lièvres à la fois, on échoue souvent à trouver son point G.

Les situations sont souvent comiques mais le scénario et la mise en scène restent étonnamment conventionnels au regard de l'objet sulfureux dont il est question.

L'objectif d'"Oh My God"! devait être assez simple. Mais on n'échappera pas à ces énormes clins d'oeil anachroniques propres aux mauvais films en costumes ("Un jour, nous les femmes, nous aurons le droit de vote", hahaha).

Très soucieux d'afficher une bonne tenue, corseté dans sa dignité de téléfilm historique, le film ne répond guère aux pulsions coquines qu'il revendique. Le plus vulgaire esprit vaudevillesque est ici maquillé sous une tonne de bienséance.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Le titre original est "Hystéria", il a été traduit en français par "Oh My God" mais il faut lire "Oh My Gode" car c'est bien de l'invention du vibro-masseur dont il est question dans ce film. Avec un tel sujet on pouvait s'attendre à tout. Autant l'annoncer tout de suite, ça n'a rien de porno, rien d'érotique non plus (dommage d'ailleurs), disons que ça fait dans le grivois "à la britannique". Ce film (basé sur des faits réels, comme on dit) vole beaucoup plus haut que son sujet. Sont évoqués le traitement de l'hystérie, la misère dans Londres à l'époque victorienne, les débuts du féminisme (le vrai, pas celui de certaines castratrices contemporaines) l'hypocrisie de la bourgeoisie et même le coït chez les canards. Un vrai régal !

Cette comédie enjouée nous fait vibrer de plaisir et on rit beaucoup du comique des situations, mais également des dialogues frais et pertinents. Le casting est bon, la photographie et les décors de l’époque Victorienne nous font voyager dans le Londres des années 1880. Bref… J’ai joui !!! Et comme le souligne la réalisatrice « vous êtes responsables de votre propre bonheur. » 

Voilà le type même de film que les critiques presse descendent plus ou moins, car traitant d'un sujet scabreux (l'invention en 1880 du vibromasseur), mais que, heureusement, les spectateurs apprécient. D'abord, rien de grivois et encore moins de vulgaire, mais au contraire beaucoup d'humour british réjouissant, une légèreté qu'on aimerait retrouver dans les comédies françaises (en général), et même de l'émotion. Bref, une réelle réussite faisant passer un très bon moment, et les acteurs sont supers !

"Oh, my God !" sans être un grand film se laisse savourer comme un bonbon anglais avec ce côté pétillant bien agréable ! Bien sûr, ici point de grands jeux d'acteurs mais plutôt des rôles tirant vers la caricature qu'on accepte d'autant plus volontiers que la bonne humeur est au rendez-vous et que le ton de cette comédie s'y prête particulièrement bien ! Au final, cette réalisation fonctionne plutôt bien et laisse passer un bon moment plutôt drôle et instructif !

Comédie qui relate l'invention du vibromasseur, en tant que objet médical pour soigner l'hystérie féminine des situations comiques avec comme toile de fond la conditions des femmes dans cette angleterre conservatrice bof bof

En dépit de sa démarche éléphantesque et de sa structure dramatique on ne peut plus convenue, Oh my God ! assure un divertissement de qualité qui ne restera certes pas dans les mémoires, mais qui a le mérite d’illustrer la naissance d’un instrument non de torture mais de plaisir dont l’utilisation demeure aujourd’hui tabou : le vibromasseur.

Film sympathique mais qui peu à peu se détourne de son véritable sujet : le vibromasseur ou l’hystérie supposée des femmes ! C’est survolé dans un cabinet médical, par des séquences elliptiques ; le tout est enrobé d’une romance suggestive à trois, pour être rapidement prévisible et expédié en toute fin de film. Dommage, il y avait un vrai sujet à approfondir. Un film qui reste un peu trop en surface, car à terme, il tourne vite en rond. Un sujet traité avec un peu trop de doigté.

Une comédie pas très fine où le désir féminin est caricaturé grossièrement uniquement à des fins comiques. La paresse du scénario entraîne l'histoire sur le terrain de la farce boulevardière bon enfant où de vieilles dames en manque "d'amour" redécouvre les joies du plaisir avec la main d'un jeune innocent puis un objet "révolutionnaire". Les situations attendues avec les éclats d'humour qui vont avec ne nous incitent pas à être indulgent. Sans être vulgaire, le film réussi à s'épanouir dans une trivialité vieillotte où l'on s'attend à voir sortir les amants du placard. La vaine tentative de développer une problématique sur la libération de la femme échoue lamentablement à convaincre.

On est atterré par la pseudo naïveté de ces médecins (sic) qui se livrent à la branlette de clitoris en prétendant traiter une quelconque névrose, (baptisée « hystérie » naturellement) et encore plus par cette vision des femmes en manque d'orgasme obsessionnel (c'est la faute des maris, ces gros nuls !) qui font la queue ingénument pour se faire dégeler le pôle Sud (San Antonio dixit !) Une telle mise en scène pour raconter une bêtise pareille est assez décevant, il ne manque que l'apparition de Sherlock Holmes ou de Jack l'éventreur ! Un bon scénario aurait été le bienvenu !