CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1096 

 

 

n°1096
 
" Les acacias "

 

 

(2012)-(Esp,Arg)(1h25)  -      Drame    

 

Réal. :     Pablo  Giorgelli   

 

 

Acteurs:  G.De Silva, H.Duarte, N.C. Mamani  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Qui se permet encore le luxe de filmer un personnage garant son semi-remorque sur le bas-côté d'une route pour fumer une clope ?  C'est ce minimalisme, qui n'a rien à voir avec le documentaire (tout est scénarisé), qui fait la beauté de ce film. Une oeuvre universelle et évidente.

On va connaître trois êtres humains qui ne nous sont rien, qu'on va aimer pour ce qu'ils sont, pour ce qu'ils donnent, sans dire grand-chose, sur une route qui ne finit jamais, qu'on aimerait ne jamais voir finir.

A partir d'un postulat a priori rebutant, ce road-movie minimaliste filmé à hauteur de pare-brise, Caméra d'or à Cannes cette année, trace sa route en captant de simples échanges de regards pudiques et bouleversants.

La grâce de ce film tient dans des petits riens, des interactions minuscules.

Un objet cinématographique d'une essence rare.

C'est d'une simplicité biblique, avec des éclairages et une bande-son raffinés. Et si l'on s'ennuie quelquefois, l'ennui est d'or, comme la caméra d'or qui salua ce premier film de l'Argentin Pablo Giorgelli.

Le film accomplit exactement le programme qu'on lui suppose, et l'émotion qui s'en dégage semble finalement moins réelle et profonde que le résultat d'un (aimable) coup de force.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

L'anti Mission impossible en quelque sorte (vu juste avant). Où le non dit, le rien ou pas grand chose constituent ce long trajet minimaliste. L'ennui fait partie de ce voyage entre le Paraguay et l'Argentine... Ha ! Je ne vous ai pas donné envie d'aller voir ce film ? Pourtant ce camionneur taciturne, la mère et son enfants valent bien mieux qu'un Tom Cruise bodybuildé.

Un road movie sentimental qui réinvente le style en prenant l'exact contre-pied du style occidental, français ou américain. Là où nos comédie sentimentale sont bavardes et souvent mièvres Pablo Giorgelli fait se rencontrer deux personnes d'âges mûrs au passé qu'on devine peu facile. Bien que très scénarisé le style docu donne une force supplémentaire. Pas de dialogues superflus, tout y est dit par des regards et tout y es suggéré pour y éviter les blablas habituels ailleurs. Les deux acteurs n'ont qu'un seul défaut, celui des larmes ; mais étant donné ce paramètre peu important dans le film on leur pardonne car le reste est terriblement touchant. Certain crieront à l'ennui, c'est qu'ils seront passés à côté de la richesse des sentiments beaux et subtils des personnages. Un road-movie sentimental qui change de 95% des films qui passent sur nos écrans. A conseiller.

Superbe road movie où tout passe dans les regards, les non dits et les expressions des acteurs... du grand cinéma avec des images sublimes, pas de musique, mais une telle densité.... le film vous attrape pour ne plus vous lâcher jusqu'à la fin, la petite anahi est absolument craquante. A voir absolument,

D'une sensibilité très rare, voici l'exemple même du beau film, de celui qui vous émeut, qui vous touche et qui vous réconcilie avec la nature humaine. Le réalisateur s'attache à filmer ses comédiens au plus près avec une sobriété remarquable. Il ne se passe certes pas grand chose mais c'est justement grâce à cette inaction que toute l'attention est portée sur des personnages dont on connaît finalement très peu le parcours. C'est aussi cet aspect des choses qui me semble important dans la mesure où il nous porte à imaginer leur passé autant que leur futur. Un film qui ne s'oublie pas.

 

Camera d’or au dernier festival de Cannes (meilleur premier film), Les acacias est un de ces films qui font du bien. C’est un film tout simple, aussi bien dans la mise en scène, minimaliste, que dans le scénario. Le film est comme ses deux personnages, discret, peu bavard, plein de tendresse et d’espoir. Enfin Jacinta est comme ça, pleine d’espoir, elle quitte son pays pour une vie meilleure dans un autre pays. Rubén lui n’attend plus rien de la vie que de conduire son camion. Mais le contact avec cette femme et son bébé viendra-t-il lui redonner cette petite flamme qui manquait à sa vie ? Tout part mal. Même pour nous, les premières minutes sont très ennuyeuses. Les images sont magnifiques mais j’ai failli m’endormir. Et puis petit à petit, on prend place avec eux dans le camion...

Voilà un Road-Movie des plus minimalistes. Pas de grand espace, pas de musique folk, pas de rencontre émouvante à la lueur crépusculaire de la prairie argentine. Juste une cabine de camion à travers laquelle on aperçois vaguement ce qui semblent être les beaux paysages argentins, un camionneur bourru, une femme est son gniard. Il faut attendre un bonne dizaine de minute avant de voir apparaître le premier dialogue. On se dit qu'il s'agit juste d'une entrée en matière, que les deux protagonistes vont se montrer un peu plus bavard au film du temps. Que nini ! Pendant 1h30 le camionneur regarde la route, la maman regarde son gamin et le gamin regarde le camionneur. Parfois quelqu'un vient brutalement rompre le silence, le temps de 3 lignes de dialogues, avant de repartir dans une série de champs / contre-champs pendant lesquels on entend que le ronron réconfortant du moteur. Du coup, "les acacias" est un film plutôt monotone, et on ressort du film avec l'impression d'avoir 1h de route dans les pattes. Mais il se dégage ce petit "je ne sais quoi", qui rend le film étrangement supportable.

Un film minimaliste, à la fois road-movie (1.500 kilomètres) et huis clos (l'intérieur de la cabine d'un camion). Peu ou quasiment pas de dialogues et pourtant un certain charme pour ne pas dire un charme certain...

 

Tout est dans l'affiche. Une heure et demi dans un camion avec des pauses pipi ou déjeuner. Le quotidien d'un chauffeur et d'une passagère... où est l'intérêt cinématographique?Tout cela pour se terminer par un au-revoir et peut-être à bientot...

Les Acacias (2011), c’est un véritable encéphalogramme plat auquel on a droit. Prévoyez la veille une bonne nuit de sommeil et au pire, prenez une bonne dose de vitamine C et de Guronsan®, car bien que la durée du film ne soit pas excessive, l’ennui quant à lui nous paraît interminable.

 

 

 

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