CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1085 

 

 

n°1085
 
" Le gamin au vélo "

 

 

(2011)-(Fr,Be,It)(1h27)  -      Comédie  dramatique  

 

Réal. :     J-P et L. Dardenne  

 

 

Acteurs:  C.de France, T.Doret, J.Rénier...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Les frères Dardenne fidèles à eux-mêmes, en mieux. "Le Gamin au vélo", dont le jeune héros fait penser au Jean-Pierre Léaud des "400 Coups", tord le coeur du spectateur avant de le combler de bonheur.

Sans temps morts, sans psychologie, sans pathos, osant, pour la première fois chez les Dardenne, quelques lumineuses envolées musicales, "Le Gamin au vélo" suscite une émotion d'autant plus pure qu'elle échappe au discours édifiant. Du grand art.

Ils ont une fois de plus filmé la vie, et décidé que oui, parfois, elle pouvait être belle. Une première pour eux. Et du bonheur pour nous.

La fluidité du film est sidérante : il coule de source. Cécile de France dure et douce à la fois, dotée d'une force et d'une évidence qu'on lui a rarement vues. Face à elle, le jeune Thomas Doret est prodigieux d'intériorité.

"Le gamin au vélo" est l'histoire d'un lien qui se noue, seconde après seconde, un film en mouvement permanent, et que la caméra s'affole ou demeure immobile n'y change rien, le sang du film ne cesse de bouillonner, et les tempes de battre.

S'il souffre par moments d'une maladresse scénaristique ou de références autocentrées, "Le Gamin au vélo" n'en reste pas moins une ballade attachante, offrant à l'empreinte Dardenne l'exclusivité d'une inventivité surprenante.

Malgré quelques scènes poignantes, on reste dans l'artifice d'un scénario tiré par les cheveux.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

S'ils décrivent une réalité sociale assez sombre, les réalisateurs belges laissent toujours une petite place pour l'espoir! Cécile de France fait face à un jeune acteur inconnu, nouvelle découverte des deux frères: l'épatant Thomas Doret, dont l'énergie crève l'écran! il est et restera ce gamin au vélo dont les mouvements de caméra à l'épaule met en valeur la force émotionnelle de ce gamin qui va nous donner quelques beaux moments de tension, telle sa chute d’un arbre! Un portrait touchant qui a reçu le grand prix à Cannes en 2011...

Je ne vous cache pas qu'au début, le gosse m'exaspérait, à courir partout et à gueuler sans arrêt... Mais c'était au début, quand l'histoire ne s'était pas encore mise en place, car après, sa quête (retrouver son père qui l'a laissé dans un foyer et qui refuse sa garde et toutes responsabilités le concernant !) nous prend aux tripes et nous rappelle un certain Antoine Doinel... Une histoire simple donc, mais qui fait toute la différence et qui scotche littéralement au siège. Cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant pris et émoustillé par une histoire aussi juste et quasiment sans musique ! Un Grand Prix mérité.

Le gamin à vélo est une histoire émouvante d'un petit garçon totalement perdu et à la recherche de son père qui lui manque tant. Le film est tellement filmé avec réalisme qu'on a l'impression de vivre la vie de cette mère "adoptive"et de son fils "adoptif" et d'être dans leur tête pour ressentir toute leur détresse, leur impuissance et leur persévérance.

Bouleversant de justesse. Le film est porté du début à la fin par le jeune acteur : rarement vu un enfant incarner aussi bien un rôle, sauf peut-être Bigitte Fossey dans Jeux Interdits. J'ai traîné pour aller voir ce film, n'étant pas fan des Dardenne .. Quand j epense à ce que j'aurais raté..Il y a du Truffaut là-dedans (les 400 coups), du Doilon aussi (Ponnette). Il est impossible de ne pas être touché par ce film , malgré peut être une ou deux invraisemblances (la clémence de la mère d'accueil parfois). Parce que l'acteur nous fait tomber amoureux, littéralement, de ce personnage d'enfant mal-aimé, qui ne demande pas grand-chose :juste voir un peu son père ... La scène où il comprend que son père ne veut pas le voir est d'uen douleur insoutenable : c'est comme une naissance à l'envers.

Un film bouleversant servi par d' excellents acteurs. Le jeune Thomas Doret est épatant, d' une énergie folle mais aussi d' une violence sidérante. Cécile de France trouve là sans doute son plus beau rôle, mêlant admirablement force et douceur. Le récit est très bien construit, maintenant un suspense qui culmine dans les dernières minutes du film. Enfin, l' utilisation parcimonieuse mais très forte de la musique de Beethoven est remarquable.

 

Ce petit Thomas Doret impressionne par sa spontanéité et par sa violence intérieure, sa détermination aveugle et buté pour retrouver son père et sa maladresse parfois ingrate d’être aimé par sa tutrice : Cécile de France. Laquelle avait un léger accent belge. Elle aussi bien dirigée, presque effacée par rapport à Thomas Doret. Normal, c’est lui qui « porte » l’affiche. Maintenant, côté scénario, c’est un peu comme la Belgique, on en a vite fait le tour... à vélo.

Une histoire touchante de ce jeune homme négligemment délaissé par son père et qui fait preuve d'entêtement et de détermination à le retrouver. Le destin va lui offrir un choix : suivre le bon ou le mauvais chemin. L'histoire est intéressante mais la réunion de ces deux êtres manque de crédibilité. On comprend mal d'où vient l'attachement de cette femme pour ce gamin.

 

Affligeant! Direction d'acteurs, scénario, scènes d'action et dialogues nuls! Les frères Dardenne ont vieilli! Ne reste que Cécile de France qui a cru être inspirée en tournant avec ces monstres sacrés pour renouveler son registre. Quelle déception pour qui admire les 2 frères!

Le scénario de base n'est pas inintéressant mais le déroulement de l'histoire complètement décousue et le très mauvais jeu du jeune acteur rendent le récit peu crédible et loufoque. Mais visiblement, le fait que les frères Dardenne soient derrière excuse tout.

Un film totalement insupportable !!! Et pourtant Dieu sait si j'apprécie le cinéma des frères Dardenne, depuis "La Promesse" en passant par "Le Fils". Filmer pendant 1h30 la pire tête à claque de l'histoire du cinéma dont s'est entiché la reine des masochistes, quel sens ça a ?!!?? Son vélo ? Mais je lui ferai bouffer pièce par pièce à ce gamin incapable de dire bonjour, ni de remercier ou même de s'excuser (ce n'est pourtant pas l'occasion qui manque, vu le tas de bêtises qu'il enchaîne en 90 min). Et la gentille Cécile de France, avec son QI de shampooineuse : "Oh, mon petit, mais qu'est-ce qui t'arrive ?" "Oh mais alors tu m'as planté un couteau dans le bras, mais c'est pas grave." "Tiens au fait, la police te recherche parce que tu as gentiment filé des coups de bats de baseball au libraire du coin. C'est pas bien, tu sais... Maintenant, tu vas être tout gentil, d'accord." Bref, la caricature de la pédagogie laxiste et pseudo-psychologique.

 

 

 

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