CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  107 

 

 

n°107
 
 
 " L'été en pente douce "  

 

 

(1987)-(Fr)(1h42)  -    Drame 

 

Réal. :    Gérard Krawczik 

 

Acteurs  :  J.Villeret, P.Lafont, J.P.Bacri, G.Marchand, ...  

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un règal! Jean-Pierre Bacri èchange Pauline Lafont - d'une sensualitè à couper le souffle - à son voisin contre quelques bières et un lapin! il emmène cette blonde pulpeuse qui rêve mariage et enfants dans son village natal ou il vient d'hèriter de la maison de sa grand-mère! Le frère de Bacri (immense Jacques Villeret dans l'un de ses plus grands rôles), gros garçon un peu niais, reste vivre avec eux! Gérard Krawczyk dépeint avec originalité et pudeur un quotidien sordide qu'il transfigure! Un hymne à la tolérance, teinte d'un humour en demi-teinte. Sur la pente naturelle du bonheur, ce très beau film au doux parfum des années 80, est à la fois tendre et intimiste.

Une œuvre très touchante, portée par le duo Bacri-Villeret, impeccable. Il y a de la vie dans ce film. A l'opposé des préoccupations d'apparence, de richesse matérielle, ou de représentation sociale, les personnages cherchent leur bonheur dans la simplicité. L'atmosphère est lourde, avec un arrière goût dramatique. Parfait pour intriguer le spectateur qui en ressortira un peu sonné. C'est du beau cinéma  et les films comme ça sont trop rares.

"L'Eté en pente douce"(1986)conserve sa force intacte.Drame étouffant,épinglant les moeurs de la France profonde,c'est aussi un réquisitoire contre le sectarisme et l'occasion de voir Jean-Pierre Bacri et Jacques Villeret dans des registres étonnants. Bacri,laisse la porte ouverte à une vulnérabilité rarement vue chez lui.Villeret confirme qu'il était,contrairement aux apparences,l'acteur le plus complet de sa génération .Et Pauline Laf..ont trop tôt disparue étalait sa beauté flagrante et douce ainsi que sa fraîcheur pour un film entièrement réussi.

Pauline Lafont en femme enfant dégage une sensualité sexuelle torride ; Jean-Pierre Bacri qui se la pète se révèle fragile ; il est loin de ses rôles de râleurs à répétition ; Jacques Villeret en simplet est tout simplement détonnant. Quant aux seconds rôles jusqu’au discret curé joué par Claude Chabrol, ils sont détestables à souhait. Film où la bière s’ingurgite au même rythme qu’une cigarette, où la chaleur moite tape sur les systèmes nerveux. Film déprimant dans un cadre déprimant avec des caricatures de beaufs déprimants. Ce film est férocement réussi.

Je me souviens avoir vu ce film tout jeune; il paraissait si triste qu'il m'en mettait mal à l'aise! Après l'avoir revu hier un peu par hasard, j'ai pris conscience qu'il s'agissait là d'un des plus beaux films tournés à l'époque ! Tout est juste :le drame,la tristesse,la bétise, la mechanceté, le handicap, la fraternité, l'amour, l'amitié, la rivalité, le combat, l'espoir puis l'abandon et la fuite.Tout est joué à merveille et chaque acteur excelle comme rarement. Villeret et Bacri, Bouise et Marchand, et surtout Pauline Lafont dont on prend conscience à quel point elle était brillante et nous a privé d'un avenir prometteur. Ce film a les qualités du "chef d'oeuvre" et reste si moderne! A voir absolument!!!

 

Un beau film, doux-amer, plutôt triste tout de même, voire un peu oppressant parfois (la musique ?) Les acteurs, Pauline Lafont, Jacques Villeret, Jean-Piere Bacri, Guy Marchand ... et les autres sont très convaincants dans leurs rôles respectifs. Ce film m'a laissé cependant un malaise, comme l'impression d'un malheur imminent. L'aura de Pauline Lafont était très sombre. Je n'ai pas été étonnée que l'été suivant, son dernier été, ne se soit pas terminé en pente douce, hélas.

Des mots crus,des dialogues comiques et une galerie de personnages intéressants.

Film pas désagréable tenant surtout par son atmosphère pesante mettant en avant les effets nauséabonds de la curiosité malsaine et du mépris d'une communauté villageoise sur ce ménage à trois et par le regard posé sur les illusions vaines de ces personnages attendrissants. Le film manque cependant d'une certaine justesse dans l'interprétation (malgrè le talentueux J.Villeret et la ravissante P.Laffont; seul J.P Bacri semble véritablement en adéquation avec son personnage et nous régale vraiment) et d'inspiration dans les phases charnières du films, les confrontations entre les principaux protagonistes n'ayant bien souvent que peu d'envergure.

 

L'été est en pente douce, tout comme le décolleté de Pauline Lafont, si ce n'est un peu plus d'ailleurs. Détail important, car finalement sa présence semble être le principal intérêt de cette comédie sans inspiration, en permettant à Jacques Villeret, dont le talent est réduit pour l'occasion à celui d'un simplet, de "faire nature." A contre-emploi on retrouve Jean-Pierre Bacri, parfait pour faire le râleur parisien mais beaucoup moins pour jouer le rôle du rural débrouillard et obstiné. Pas spécialement désagréable mais certainement pas incontournable.

 

 

 

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