CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1057 

 

 

n°1057
 
" Joy "

 

 

(2015)-(Am)(2h04)  -      Drame, Biopic  

 

Réal. :     David  O'Russell    

 

 

Acteurs:  J.Lawrence, R.de Niro, B.Cooper ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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David O. Russell livre une épatante déclaration d’amour à la création, à l’idée, aux femmes aussi, moins dans un féminisme revendicatif que dans une célébration tendre et attentionnée d’une féminité toute puissante.

Dans le très beau et très enthousiasmant "Joy", de nouveau sous la direction de David O. Russell et toujours aux côtés de Bradley Cooper, [Jennifer Lawrence] est bouleversante en mère déterminée, malgré la misère, à surmonter les pires difficultés pour commercialiser son invention : un balai-serpillière révolutionnaire.

Donnant une ampleur romanesque à des situations quotidiennes, le réalisateur nous précipite définitivement vers la fiction.

Dans la peau de Joy, de quasiment tous les plans, Jennifer Lawrence, oscarisée en 2013 pour Happiness Therapy et bien loin de l’univers de Hunger Games, montre toute l’étendue de son talent, à la fois puissante, fragile et toujours bouleversante.

"Joy" vaut essentiellement pour le portrait amoureux qui y est dressé de son actrice principale, de tous les plans ou presque.  Autour d'elle, le bilan est plus mitigé.

Malgré l'énergie de la mise en scène et l'interprétation de Jennifer Lawrence, "Joy" peine à nous convertir à cette vision ébahie du rêve américain. Jamais les règles du jeu capitaliste sont remises en question, même si l'épilogue est teintée d'une très légère amertume.

Biopic (Joy Mangano a vraiment existé) étalé sur quarante ans, mélodrame familial, fresque scorsésienne avec flocons de neige sortis d'une fable de Capra, satire inoffensive du rêve américain, David O. Russell court mille lièvres à la fois, mais, in fine, n'en attrape vraiment aucun.

David O. Russell recycle ses thèmes habituels : la famille dysfonctionnelle et la quête de réussite sociale. Sauf qu’on n’éprouve aucune empathie pour l’héroïne. Longueurs et bavardages habillent ce film anecdotique et ennuyeux.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J’ai adoré ce film ! Je n’en attendais rien, ma surprise a été totale, et je me suis totalement laissé emporter par ce film ! En plus d’un brillant casting, le parcours de l’héroïne m’a réellement passionné, et il y a longtemps qu’un film sur l’accomplissement personnel ne m’avait pas autant enchanté. Le film démarre sur une séquence de soap opera en plan large et fixe (sans coupe ou plans resserrés), que nous revoyons par la suite à travers le téléviseur de la mère de Joy. Cette scène met en exergue ce que le réalisateur souhaite montrer : la réalité. En effet, la réalisation de David O. Russell ne retranscrit pas la beauté de l’histoire par des plans très travaillés, mais uniquement par le jeu des acteurs. Le casting est irréprochable. Jennifer Lawrence est parfaite.

L'histoire d'une femme qui a su ne rien lâcher dans une époque où il était encore plus difficile de s'y faire une place. Ce film est très plaisant à regarder et à y suivre les mésaventure de Joy. Les acteurs sont au top, une belle prestation de Jennifer Lawrence et deNiro est génial aussi. Un bon moment donc.

Une vrai belle histoire sur cette femme à l'esprit créatif et combattante. La bande annonce est nulle j'avais peur de ce que j'allais voir mais l'histoire est vraiment interessante c'est une bonne surprise j'ai passé un agréable moment. Ce n'est pas qu'une simple histoire de création de balai à serpillière magique. C'est un biopic sur une femme créant un empire avec des hauts et des bas. Une bonne succes story américaine... A voir.

 

Avec un bon petit casting de ce genre (De Niro, Cooper, Lawrence), difficile de résister, surtout quand l'histoire semble un peu plus originale que tout ce qu'on nous sert en ce moment. C'est bien écrit, bien filmé et la photographie est de qualité. L'ensemble est donc de bonne facture, malgré quelques longueurs sur la fin... 

Un démarrage un peu allégorique qui aurait pu devenir ennuyeux mais, assez rapidement, les méandres du téléachat servent de liant au récit. On y apprend des choses, on découvre, on comprend... comme l'héroïne. Et c'est plutôt intéressant. Bien sûr, il y a un côté très Américain, business, "je me suis fait(e) tout seul" récurrent mais c'est le genre qui veut ça.

Faussement présenté par sa bande annonce comme un thriller sur l’éclosion difficile d’une femme d’affaires dans un monde d’hommes, Joy est en fait plus proche de la comédie dramatique et sociale. David O. Russell nous emporte dans le quotidien de Joy, intense Jennifer Lawrence, issue des classes populaires américaines, et tentant l’impossible pour s’en sortir, avec sa famille, en inventant un objet utile à la ménagère. Robert De Niro s’amuse, cabotinant comme au bon vieux temps

Le film est pas mal, mais franchement 2h sur la création d'un balai... Plusieurs inventions auraient été un peu plus sympathique sans pour autant en parler sur tout le film. Mais pour ce qui est des personnages, vraiment pas mal!

Malgré une très belle prestation de JL, on a du mal à se passionner pour l'ascension sociale de cette jeune ménagère que tout accable, y compris un rythme lent du scénario. Un film de plus sur le rêve américain, mais pas un des meilleurs.

 

L’Amérique foisonne de ces success stories. Alors, oui, ça arrive, mais le problème de ce film, c’est qu’il ne nous touche pas. La présence de Robert de Niro, Bradley Cooper, Isabella Rossellini n’arrive même pas à faire monter la mayonnaise. Le chef d’orchestre, en l’occurrence David Russell, n’a pas su diriger Joy, l’héroïne : on voit sa passion, sa créativité et sa ténacité, mais il n’a pas su nous les rendre suffisamment palpables pour nous captiver. Résultat : c’est ennuyeux.

Après Happiness Therapy et American Bluff, David O. Russell est de retour avec un film au casting bien familier et une histoire plutôt déconcertante (pour ne pas dire décevante). Sans surprise, Joy tente de noyer le poisson dans une cacophonie familiale et survoltée pour mieux forcer le trait sur une héroïne méritante qui fabrique des serpillières pour sauver le monde (ou presque). Si les intentions de David O. Russell sont claires, il choisit le chemin le plus compliqué pour y parvenir au lieu d’assumer pleinement le parcours modeste de son personnage. Au bout de trois films fabriqués dans le même moule, Joy ne parvient pas à donner le change bien longtemps et fleure bon l’arnaque.

Le film manque de rythme. Les passages sur les télénovelas que regarde la mère de Joyce sont dispensables et l'on aurait préféré plus de développement sur son histoire d'amour avec le plombier, par exemple. Plus profondément, le sujet du film est à un business case d'école de commerce. Il n'y a pas beaucoup de place pour les émotions positives, en dehors de la réussite individuelle. Il y a 15 ans, nous avions Erin Brokowitz, qui partait en guerre pour sauver des vies. Aujourd'hui, Joy, sauve son pognon.

 

 

 

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