CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1050 

 

 

n°1050
 
" Quelques minutes après minuit "

 

 

(2017)-(Am,Esp,An)(1h59)  -      Drame fantastique  

 

Réal. :     Juan Antonio  Bayona    

 

 

Acteurs:  L.MacDougail, S.Weaver, F.Jones ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Dans un style mêlant réalisme blafard et fantaisie débridée, J. A. Bayona construit une oeuvre déchirante, à la fois réflexion sur le deuil, parabole du passage à l'adolescence et ode à la puissance consolatrice de la fiction et de l'imaginaire.

Ce conte cruel coproduit par Guillermo Del Toro envoûte par sa façon d’évoquer des sujets graves avec un sens rare de la poésie macabre. Il n’est pas inutile de prévoir des mouchoirs en papier avant la séance.

La pleine réussite de "Quelques minutes après minuit" repose sur un équilibre fragile entre sobriété et baroque, trouvant un espace où peuvent co-exister une forme de retenue dans la narration et une série d’expérimentations visuelles réellement spectaculaires.

Juan Antonio Bayona nous propose une fable incroyablement émouvante, d'une pureté narrative et technique qui laisse sans voix.

Cette ode au pouvoir de l'imaginaire et à l'art qui aide à vivre est un tire-larmes dévastateur, à peine gâté par les violons de sa bande-son. Ainsi s'épanouit le génie spielbergien du réalisateur de "l'Orphelinat", Juan Antonio Bayona.

On est frappé à quel point le cinéaste catalan affronte son sujet à bras la caméra, ose le fracas des sentiments, filme tout au premier degré, avec une telle foi dans le médium cinéma qu’il gomme toutes les réserves que l’on pourrait émettre sur le caractère un peu trop forcé et évident de la métaphore.

Sublimé par les performances de Sigourney Weaver, Felicity Jones et du jeune Lewis MacDougall - une révélation -, ce conte noir recèle une intensité émotionnelle rare.

Quelques minutes après minuit" peine parfois à se détacher d’une forme assez convenue. Mais il y a bien longtemps qu’un blockbuster enfantin n’avait abordé de manière si prosaïque et sophistiquée une telle charge de morbidité et de tristesse.

Dans ce mélange audacieux d'intimisme et de spectaculaire, les larmes et les effets spéciaux pèsent parfois plus qu'ils ne devraient. Mais l'ensemble dégage une poésie et une noirceur tout droit sorties de l'univers des contes, où l'impossible prend forme pour nous apprendre la vie.

Un conte terrifiant pour ados, visuellement très beau mais qui s'étire un peu en longueur.

Adaptation visuellement splendide d'un best-seller sur le deuil, le troisième film de Juan Antonio Bayona fait tout pour nous toucher. Sans succès.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Tendre, poétique, vibrant et émouvant, « Quelques minutes après minuit » saura plaire aux adolescents comme à leurs parents ! Avec son casting quatre étoiles et son univers graphique enchanteur, nous sommes emportés dans une incroyable histoire où fiction et réalité s’entremêlent dans un lyrisme envoûtant. Juan Antonio Bayona a bien fait de nous revenir avec cette jolie adaptation 

Un enfant s'échappe de son quotidien difficile avec des rendez-vous avec un grand monstre, je m'attendais à un film d'une grande banalité accompagné de doux moments niais. Je me suis fait avoir et j'en suis ravi. Ce film est d'une grande beauté et d'une poésie bouleversante. Les thématiques du harcèlement, du cancer, des relations conflictuelles avec un membre de sa famille ou encore la sortie de l'enfance sont abordées avec intelligence et poésie. L'histoire de Conor qui rencontre une grande créature de bois lui conta trois histoires, ces histoires aux illustrations somptueuses qui sont très représentatifs de la vie: personne n'est gentil ni méchant, les gens sont tout en nuance. Un beau message magnifiquement interprété. Les acteurs sont d'une justesse émouvante, que ce soit Lewis MacDougall, Felicity Jones ou encore Sigourney Weaver. Un film d'une rare beauté qu'il faut absolument voir.

Ce conte initiatique aux accents oniriques où les sentiments se heurtent avec fracas, amorce avec délicatesse la perte d’une innocence enfantine face à la complexité, la violence et la souffrance d’un monde d’adulte. Bulle d’émotions pures, le métrage poursuit son chemin entre finesse d’écriture et maestria visuelle pour éclater en un final douloureux mais ô combien libérateur. Quelques Minutes Après Minuit ou la réalité de la vie (et de la mort) vu du point de vue d’un enfant. Bouleversant.

C’est un film fantastique dans lequel on réfléchit mais pas que, car il nous touche profondément. Cette figure de monstre convoque notre imaginaire comme instrument d’un apprentissage pour parler de nos peurs primaires. De l’art à la famille en passant par le savoir transgénérationnel, le réalisateur offre une réflexion profonde sur la condition humaine. Ces plans, ces couleurs ainsi que ces idées sont magnifiques et toutes porteuses de sens. Ultra lyrique, appuyé d’une musique touchante, Quelques minutes après minuit est un film très dense et pédagogique que je vous conseille très fortement (cinéphile ou pas). Ps : Le jeune Lewis MacDougall est hallucinant dans ce film.

Grosse découverte! Un film magnifique plein de poésie. Quand l'imaginaire (ou pas) d'un petit garçon l'aide à surmonter la plus grosse épreuve de sa vie. Un film empreint d'une philosophie qui donne à réfléchir. Un drame plein d’espoir, une tristesse qui fait du bien. J'ai adoré! (sans parler de la photographie qui est sublime et des effets spéciaux d'une beauté onirique.)

Malgré un scénario un peu balisé et quelques longueurs, ce film est une belle réussite visuelle. On reconnaît le talent du réalisateur de l'excellent "l'orphelinat", un spectacle baroque qui n'est pas sans rappeler un certain Guillermo Del Toro. Il manque peut-être un peu de fantaisie pour marquer les esprits comme avait pu le faire E.T, mais l'émotion est bien présente grâce au talent des interprètes et les histoires racontées par l'if font preuve d'une formidable inventivité graphique.

 

C'est étrange, je retrouve la même sensation que j'ai eu après avoir regardé "Le Labyrinthe de Pan" de Guillermo del Toro. En effet, "Quelques minutes après minuit" définit un cadre fantastique pour révéler une histoire intimiste et bouleversante. Mais malheureusement, la magie n'opère pas et la narration, qui est très romancée, nous amène à croire que le roman doit valoir vraiment le coup contrairement au film qui recèle de bonnes idées mais qui, mélangées ensemble, forment un tout étrange et difforme. L'esthétique est attrayante et l'histoire rappelle l'univers des contes, à la fois effrayant et dotée d'une morale. Mais force est de constater que le film se perd dans ses propositions et n'aboutit sur rien de concluant, ni d'extraordinaire.

Cette initiation à la vie est bercée par la poésie et la philosophie. Les séquences avec le "monstre" entre rêve et imagination sont remarquables (j'ai adoré l'animation dans les histoires et c'est original) L'image est belle mais sans plus, les effets spéciaux sont globalement maitrisés et les acteurs principaux sont bons. Cependant je me suis un peu ennuyé par moment et bien que ce film est émouvant, je trouve que tout au long du film, il me manque un petit quelque chose... Mais bon je vous conseille ce film tout de même.

 

D'abord j'ai trouvé le film long, très long. C'est sympa lorsque le monstre raconte ses histoires. mais lorsque ça revient au film...c'est presque moins bien. Alors encore un garçon souffre-douleur d'une bande de garçons...Pas vraiment original. L'idée du film par contre l'est. Ca change. la fin est bien. dure peut-être pour certains mais plutôt réussi. Par contre entre deux... c'est trop long. Au début sa grand-mère a l'air de ne pas l'aimé. pas plus son père. Un gosse tout malheureux ? En plus sa mère est malade. La totale... A voir une fois pour le scénario plutöt sombre mais je me suis ennuyé quand même. Je n'ai pas accroché.

.Triste à pleureur, nous suivons le cauchemar récurent et les dernières émotions de ce jeune garçon qui assiste à la dégénérescence de sa maman malade. Ce "monstre gentil" vient heureusement relevé avec quelques très rares points d’intérêts cette histoire pénible, ennuyeuse que l'on ne gardera pas sur ses étagères.

 

 

 

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