CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1048 

 

 

n°1048
 
" Mr. Holmes "

 

 

(2016)-(An,Am)(1h44)  -      Drame, Policier  

 

Réal. :     Bill  Condon  

 

Acteurs:  I.McKellen, L.Linney, M.Parker ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Le mythe est respecté mais, en même temps, épousseté, et l’interprétation de Ian McKellen est grandiose.

Élégant et raffiné quand il mène l'enquête qui a changé sa vie, l'homme apparaît fragile dans son âge plus mûr et son regard perdu hante le spectateur.

Superbe adaptation d’un roman de Mitch Cullin, Les Abeilles de Monsieur Holmes, qui ne se préoccupe guère d’intrigue policière même si enquête il y a, au fil de trois récits entremêlés au chevet d’âmes tourmentées.

L'imbrication des flash-back dans l'intrigue est subtilement organisée pour rendre également passionnante les révélations policières du film. De la belle ouvrage.

Cette méditation pépère sur la mémoire et la filiation se laisse regarder pour la prestation délicate de Ian McKellen.

Parce qu'il accorde beaucoup de place aux dialogues facétieux entre un Sherlock usé mais rusé et un gentil gamin, Bill Condon donne au film un air enfantin. Les intrigues policières en deviennent naïves. Mais Ian McKellen, merveilleux acteur, réussit à mêler badinage et intensité.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Côté acteurs, c'est un travail d'orfèvre de la part de Bill Condon, d'avoir su diriger de la sorte le superbe Ian McKellen et le prometteur Milo Parker. Leur rapport est basé sur un échange verbal ciselé et superbe, d'une délicatesse doublée d'une drôlerie incroyable même si la fragilité de la vie est présente en filigrane, tout au long du film. L'adaptation du roman "Les abeilles de Mr. Holmes" de Mitch Cullin est pour le coup très réussie, avec au programme, humour, tendresse, et surtout une grande subtilité !

L’univers du héros de Sir Arthur Conan Doyle est parfaitement intégré dans cette proposition de fiction de fin de vie du célèbre détective. Superbe récit doublé d’un bel hommage autant à l’auteur qu’au personnage historique. Une dernière enquête qui réussi à (dé)couvrir l’ensemble d’une carrière et d’un mythe, cependant ampoulée de dialogues parfois pesants et gentillets. Reste tout de même la formidable interprétation de l’immense Ian McKellen toute de finesse et de malice.

Mr. Holmes n’est pas la nouvelle extraordinaire aventure de Sherlock Holmes. Il s’agit au contraire de son enquête la plus intimiste. Le tout sur un rythme lent (parfois trop), mais poétique et avec un superbe Ian McKellen. Le long-métrage de Bill Condon a réussi à m’entourer d’une aura joyeuse comme seuls quelques rares films arrivent à faire, allant même jusqu’à me toucher au point de me fait lâcher quelques larmes.

Un grand film pour deux raisons : - un superbe hommage tout en finesse au personnage de Sherlock Holmes, presque sa naissance à l'humanité, comme le souligne justement le sous-titre. Il ne me semble pas exagéré de dire que c'est un beau dépassement de l'oeuvre originale, sans trahison, avec beaucoup de respect. - un jeu d'acteur époustouflant de justesse, tout simplement. un film qui prend son temps pour poser de très beaux personnages.

 

Voir Holmes sur le déclin est assez troublant. L'interprétation de Ian McKellen est réussie, le film un peu moins. Le rythme est un peu trop lent et l'intrigue assez moyenne. Mais c'est avec plaisir qu'on retrouve le personnage et son univers.

Surprenant. Holmes est nonagénaire et il est difficile de s'y préparer. Oui, même Sherlock Holmes vieillit. McKellen joue admirablement même si la réalisation est tout de même mollassonne, à l'anglaise. L'intrigue n'a pas réellement d'importance ; ce qui compte, c'est la vieillesse du plus grand détective d'Angleterre.

C'est une production BBC, donc que du très classique et du très propre 105 minutes durant. L'intrigue principale se tient honnêtement, et voir le grand Sherlock Holmes confronté à la vieillesse avec tout ce que cela implique (notamment concernant la mémoire) a quelque chose d'émouvant, surtout lorsqu'il est incarné par le grand Ian McKellen, impérial. Cela n'en reste pas moins un peu mou et d'un académisme lassant parfois, les sous-intrigues n'étant pas toujours très excitantes. Les amateurs de classicisme absolu apprécieront, et c'est normal : le travail est fait avec soin. Les autres trouveront le spectacle honnête et ne regretteront probablement pas le déplacement, sans pour autant garder un souvenir ému de cette aventure touchante, mais un peu anecdotique.

Du bon et du moins bon. Le montage brouillon perturbe la compréhension du film, l'affaire que mène Holmes n'est vraiment pas à la hauteur du personnage mythique. Cependant, avoir choisi de montrer ce personnage dans sa période de sénilité est réellement une très bonne idée. On est là à conte courant total de ce que l'on connaît du célèbre détective, et rien que pour cela, le film mérite d'être vu, mais sera malgré tout vite oublié.

 

J'ai trouvé ça très banal et peu intéressant, tout en tombant dans tous les travers du mélo grossier. On en fait des caisses sur pas grand chose, on met des gros plans, surexplicite tout, toutes les relations sont assez prévisibles et inintéressantes... Ce qui fait que ouais, on s'ennuie pas mal devant Mr. Holmes. Et pourtant il y avait des choses à faire, surtout avec ce casting, mais ici je vois plus une vaine tentative de déconstruire le mythe Holmes, sauf qu'ils en font trop, le tout devient extrêmement mécanique et artificiel, ce qui ruine tout l'intérêt du film, voir le vrai Holmes, vieillissant et mourant. Et finalement pour voir un film sur Holmes réellement touchant autant revoir le film de Wilder, qui arrivait justement à montrer Holmes doté de sentiments, sans en faire trop et surtout à captiver le spectateur sans le prendre pour un abruti fini en lui montrant bien tout ce qui va être important plus tard...

Son esthétique de téléfilm sent la naphtaline. Son scénario nous balade sans raison dans l’espace (un détour bien inutile par le Japon post-Hiroshima) et dans le temps (des flash-back ramènent Holmes trente ans en arrière). L’énigme policière, à supposer qu’on se donne la peine de la comprendre, est totalement dépourvue d’intérêt. Quant à la relation que le vieil homme noue avec le jeune garçon, sous le regard désapprobateur de sa mère, elle est aussi prévisible que mièvre. Moi qui espérais un spectacle du niveau de « Downton Abbey », j’ai eu « Heidi ».

 

 

 

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