CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1041 

 

 

n°1041
 
" Les anges déchus "

 

 

(1997)-(Hk)(1h36)  -      Policier, Romance  

 

Réal. :     Wong  Kar-Wai  

 

 

Acteurs:  C.Yeung, T.Kaneshiro, L.Lai ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je me retrouve à nouveau ébloui par la maestria du metteur en scène d'In the Mood for Love et cette façon unique de nous plonger au cœur d'un Hong Kong nocturne et désabusée. Ici c'est autour de quelques destins perdus, cherchant à se trouver eux-mêmes qu'il axe son film, des âmes errantes qui manquent de se rencontrer et doivent faire face à une solitude de plus en plus envahissante. Il y instaure une atmosphère désabusée, mélancolique et surtout puissante, dont les moments de grâces et de lyrismes côtoient les fumées de cigarettes et l'errance de ces anges brisés aux histoires d'amour impossible. Comme dans In the Mood for Love, j'ai la sensation d'être devant une œuvre hors du temps et envoutante où l'on est littéralement plongé dans cette nuit unique et lumineuse. Il met en avant les doutes des personnages, leurs vraies natures et, à travers eux et cette ambiance, nous fait passer par tout un panel d'émotion, l'émerveillement et la mélancolie en premier lieu.

L'atmosphère est prenante et l'immersion totale, bien aidée par une bande originale bien utilisée. Wong Kar-wai nous plonge dans une nuit colorée, mélancolique et étrange à Hong Kong, suivre plusieurs errements d'anges déchus, regardant leur propre vie et s'interrogeant sur la suite à y donner.

Suivant le concept de Chungking Express (plusieurs histoires indépendantes, d'ailleurs, les histoires de Fallen Angels étaient au début prévu pour être dans Chungking!), WKW nous offrent bien plus qu'une copie de son précédent film. Plus expérimental visuellement, Fallen Angels nous plonge dans des histoires attachantes qui forment un véritable chef d'oeuvre. Une vraie grande leçon de cinéma par Wong Kar Wai qui s'affirme de plus en plus comme le meilleur réalisateur de sa génération.

Pour moi le meilleur film de Wong Kar-Wai avec Chungking Express!Destins croisés entres des personnages totalement différents filmés de façon intimiste où chaque "anges déchus" raconte sa vie,ses rêves,etc...Les Anges Déchus est un grand film,dans un tout autre esprit que celui de 2046 ou In The Mood For Love,filmé avec brio(jeux de lumières,photographie,etc...)et servi par d'excellents comédiens!Parfois dur,parfois tendre et parfois drôle,toutes les émotions y passent! A voir absolument!

Le meilleur film de Wong Kar-Wai selon moi. Une foule de personnages imprévisibles et attachants, une actrice sublime, une esthétique très au point, sans les longueurs un peu poussivse de "In the mood for love" et 2046.

5 étoiles ne sont pas suffisantes pour qualifier ce film sensible de Wong kar-wai. Honk-Kong est labyrinthique, "sombrement lumineux" completement inqualifiable, une sorte de nouveau monde à la merci du rêve eveillé. le destin croisé des acteurs est lui aussi surréaliste, tonique et dechirant... rien que ça!! c'est mon film référence. Ce long métrage vous laisse dans un vide contemplatif Attention.. ce film ne s'arrête jamais.. il restera à vie dans votre definition de l'esthétisme.

 

Hormis pour son étrange scène récurrente et glauque des 'jarretières' superbement filmée le script partant dans tous les sens, ce film vaut essentiellement pour son coté esthétique, décalé et clip: Sympa sans plus.

Wong Kar-Wai avec moi c'est coup-ci coup-ça, autant j'adore certaines choses, et certains de ses films, autant d'autres c'est à la limite de l'ennui malgré de très bonnes choses. Là je dois dire que j'ai été assez déçu voire même plus que d'autres, parce que même si je ne me suis pas profondément ennuyé, j'ai trouvé que c'était plus simple, facile, caricatural (?). Alors comme d'hab il y a un excellent sens du cadre, de la photo, même si la mise en scène a trop a bougeotte pour pas grand chose. La musique aussi apporte pas mal même si c'est pas aussi magistralement utilisé que dans Chungking Express. Ses personnages hauts en couleur m'ont beaucoup moins plu dans ce film. Ils sont intéressants mais trop unilatéraux et antipathiques. Non c'est pas la catastrophe non plus c'est qu'il y a largement mieux dans sa filmographie. Même si les plans en moto sont magnifiques surtout quand on la suit de loin, à grande vitesse avec cette route curviligne...

WKW n’est pas vraiment un réalisateur qui se renouvelle souvent et ici je trouve que la recette ne prend pas. Le montage trop rapide, l’effet fish-eye permanent, les acteurs en surjeu, tout ça est trop daté et finit par donner un léger mal de crâne. Ce serait moins grave s’il y avait un scénario, mais ici on a plutôt des personnages qui servent de prétexte à des situations loufoques. Restent la belle photographie de Christopher Doyle et la maîtrise générale de WKW qui prouve à nouveau qu’il sait filmer la ville et caractériser un personnage pour le faire exister. Et une très belle BO.

Esthétiquement très intéressant; profondeur de champ incroyable, noir et blanc magnifique, objectif incurvé... Wong Kar-Wai nous livre avec Les anges déchus un précieux exercice de mise en scène. Les histoires de ces personnages qui se croisent sont une excuse pour nous lancer dans un perpétuel mouvement, ponctuées par des voix-off au questionnement existenciel. Etrange et difficilement compréhensible, le cinéma de Kar-Wai vaut tout de même le détour, rien que pour y découvrir son style tellement unique. Malgré cela, l'immersion est atrocement difficile.

 

Ce film est une cruelle déception, ce segment qui devait être initialement intégré à Chungking express qui est mon WKW préféré avait tout pour me plaire à la base. Sauf que ça ne m'a pas intéressé, que les quelques rares moments de beauté (dont la fin) sont dilués sur tout le film, que j'ai l'impression que WKW fait tourbillonner sa caméra de manière quasi aléatoire autour des acteurs et fout pleins de lumières étranges pour faire genre ça va être beau quand même. Les purs moments de beautés du films sont je dirai les moments en noir et blanc ou bien lorsqu'il pose enfin sa caméra, ou lorsqu'il se contente de faire quelque chose de simple, (un travelling par exemple), cette surenchère de tourbillons m'a vite perdu. Et puis je suis totalement incapable de raconter l'histoire… Je suis resté hermétique face à ce film… Et puis j'ai toujours du mal à faire la différence entre tous ces personnages…

Une fois de plus il se regarde filmer, répète inlassablement ses effets de style, ne daigne pas s'embêter avec un scénario et gave son long métrage de musiques défraichies des années 80-90 (genre pop pseudo-anglophone avec vieux synthé dégoulinant). Comme d'habitude (Hong-Kong oblige) on a le droit aux tueurs à gages de service. Il faut dire que Scorsese n'est pas loin, surtout quant à l'esthétique : la BO omniprésente, donc, et l'aspect crade tourné à l'arrache, en plus de la sempiternelle fascination pour la petite délinquance.

 

 

 

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