CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1028 

 

 

n°1028
 
" Monsieur Sim "

( La vie très privée de )

 

(2015)-(Fr)(1h42)  -      Comédie  dramatique  

 

Réal. :     Michel  Leclerc    

 

 

Acteurs:  J-P.Bacri, M.Amalric, V.Golino ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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On aime Jean-Pierre Bacri à la sortie de la salle au point de pardonner les baisses de régime de l’ensemble et de retourner le voir inlassablement comme une habitude chère qui fait un bien fou. Encore !

Drôle et grave à la fois, cette chronique sociale en forme de comédie tragique se révèle d’une richesse narrative étonnante.

En antihéros dépressif, Bacri est impeccable dans cette comédie loufoque.

Michel Leclerc adapte assez fidèlement le roman de Jonathan Coe avec Jean-Pierre Bacri plus drôle et émouvant que jamais.

Librement adaptée d'un roman de l'anglais Jonathan Coe, avec une fin très sensiblement différente, cette "Vie très privée de Monsieur Sim" est un road-movie sensible à plusieurs entrées qui raconte comment, en coupant les amarres, on peut paradoxalement retrouver ses racines.

Ecrit avec une sensibilité diffuse, joliment délayée à chaque étape d’une étonnante road-story initiatique, ce drame solaire –malgré la neige– relate la trajectoire à la fois simple et extraordinaire d’un réveil.

Quasiment de tous les plans, Jean-Pierre Bacri est terriblement attendrissant en quinquagénaire candide et désabusé qui ne s'aime pas mais a tant besoin qu'on l'aime.

Il en faut du temps et des lourdeurs scénaristiques pour que le ringard se mue en paumé attachant, pour que l'ennuyeuse caricature devienne un homme de chair et de détresse. Quelques belles trouvailles, et c'est dans la poche. De justesse.

Le réalisateur du "Nom des gens" déçoit de nouveau.

Pour cette mission, il traverse des zones périurbaines standardisées, qui prêtent à la satire. Mais entre une loufoquerie souvent forcée et une critique sociale trop timide, Michel Leclerc peine à trouver le ton.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

On prend un plaisir certain à suivre sur les routes de France ce Monsieur Sim incarné par l’inénarrable Jean-Pierre Bacri dans un rôle qu’on dirait écrit pour lui. Encore une fois il est parfait, nuançant encore la palette de jeu d’un personnage qui lui va si bien. Un clown triste ou un antihéros qui n’est cette fois pas le bougon de service mais plutôt un monsieur tout le monde en dépression plus ou moins marquée. Certains diront que le comédien devrait varier un peu ses rôles mais il joue si bien ce personnage et lui apporte tellement de variantes qu’on ne peut le lui reprocher. Même si ce long-métrage n’est pas une franche comédie, on rit plusieurs fois de bon cœur devant les pérégrinations de François Sim face à un comique de situation habile et juste.  « La vie très privée de Monsieur Sim » est un film réussi dotée d’une richesse narrative rare et à signaler.

Quel plaisir de retrouver ce Grand Monsieur ! De suivre avec amusement et tendresse, puis avec quelques craintes, la descente aux enfers de son Mr Sim. Certains reprochent à Jean-Pierre Bacri de "faire du Bacri". Qu'il en fasse, c'est ce qui se fait de mieux dans le cinéma français, et on en redemande !

Un rôle magistral pour un comédien hélas trop rare au cinéma. Film qui nous entraîne, road movie, dans les méandres et autres mystères de la vie. Chacun de nous pourra y trouver matière à réflexion sur cette vie si rapide et tellement remplie d'imprévus. J'ai adoré.

C'est le road-trip d'un homme solitaire et dépressif (Jean-Pierre Bacri), un peu en marge de la société actuelle. La première scène du film dans l'avion est très drôle et plante le décor, puis le film bascule dans une introspection du personnage principal. Il y a aussi cette analogie avec ce marin britannique, le thème de l'homosexualité paternelle r. Bacri est touchant, tout en finesse et en mélancolie. Ce voyage aux sources de sa vie est très réussi.

 

Avec les deux révélations finales, Michel Leclerc boucle brillamment une œuvre plus complexe qu’elle n’y paraît de prime abord. On peut par contre lui reprocher de privilégier la forme de la saynète plutôt que celle de la continuité psychologique de son personnage, ce qui donne l’impression que le film est un peu trop long. Toutefois, cela n’empêche pas l’émotion de s’insinuer, doucement, mais sûrement face à un personnage aussi décalé.

La métaphore est un peu voyante et le récit un peu bancal. L'homme est pourtant attachant quoiqu'assez dépressif et rendant le film plutôt triste, mais ce dernier est comme l'homme: Il faut le comprendre, l'analyser pour découvrir la vérité et remonter à la surface. "Quand on piétine on n'avance pas" Et le film trouve sa résolution un peu tardivement, dans sa dernière scène...... Un road movie intérieur, très personnel et une prise de conscience plutôt difficile. Il est un électron libre dans sa vie qu'il mène en solitaire et dans laquelle il ne trouve pas sa place.

On est d'abord cyniquement emballé. L'humour grinçant de Bacri, en vieux solitaire dépressif, est vraiment top. Le timide, le gentil, le simplet, l'enthousiaste, le bavard. Passé ce chapitre, le film fait d'un coup mal au coeur. La solitude au cinéma est quelque chose de violent. Ici en tout cas, çà l'est. Après une heure, la salle ne rigole plus du tout. Michel Leclerc arrive à saisir quelque chose de très dramatique dans ce personnage, voir cruel. Le tout manque de relief, un peu trop sur la défensive. Ce n'est assurément pas le film qu'il faut voir pour se remonter le moral.

Ce film ne laisse pas indifférent, tant pas sa légèreté au début que par sa gravité à la fin. Bacri endosse parfaitement le rôle de ce "dépressif joyeux". Le choix de concentrer le film sur ce type permet de partager sa solitude et c'est judicieux. Et puis il y a tous ces petits "symboles" : le GPS dont il se détourne en même temps qu'il se détourne de son quotidien, les nouvelles technologies qui isolent plus qu'elles ne sociabilisent,... Juste un peu perplexe sur la fin qui pourrait laisser penser que l'homosexualité se transmet. Ça me gêne un peu...

 

Que de longueurs dans ce scénario convenu, je ne suis pas sorti au bout de 20 min pour ne pas gêner les voisins. Histoire convenue de cette "découverte" de son "moi réel" déroulée péniblement par un acteur sinistre aux mimiques répétitives, le père ne vaut pas mieux que le fils et l'ensemble vous laisse un sentiment de malaise que les paysages et les personnages féminins n'arrivent pas à dissiper.

Probablement le plus mauvais film vu cette année . Scénario foutoir (très) mal écrit et alourdi encore par des flash back (sur l'enfance du héros et de son père...) ridicules et par une improbable parabole à propos d'un navigateur égaré et tricheur (sujet, par ailleurs, du film de Jacques Perrin "Les quarantièmes rugissants"). Mr Sim est un niais triste peu plausible (qui fait un travail stupide et déjeune dans les Autogrill) et qui ne suscite que l'ennui et...la gêne. On est gênés du peu d'empathie que le metteur en scène accorde à son personnage principal. Gênés de la pauvreté visuelle du film, de sa piètre mise en scène, gênés pour ces quelques comédiens de talent égarés dans ce road movie asthénique.

Ennuyeux, triste, laid, prétentieux, sans aucun intérêt. Surtout à éviter. La bande annoncé est totalement trompeuse. Pendant plus d une heure on se trouve obligé de contempler un minable. Qu est allé faire Bacri dans cette galère ?

 

 

 

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