CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1026 

 

 

n°1026
 
" Bad Boy Bubby "

 

 

(1995)-(Aus,It)(1h48)  -     Comédie dramatique, Expérimental  

 

Réal. :     Rolf de Heer   

 

 

Acteurs:  N.Hope, C.Benito, R.Cotterill ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     20 Minutes       L'Humanité    Première      aVoir-aLire          Elle       TF1 news     Le Nouvel Obs    La Croix    

 

Conte philosophique déjanté, satire macabre et rock’n’roll, Bad Boy Bubby est sans nul doute LE chef-d’œuvre de Rolf de Heer, une expérimentation visuelle et sonore au statut culte.

Un voyage sidérant d’audace et de drôlerie, révélateur d’une humanité aussi belle que tragique.

Un grand film.

Attentif aux marginaux, le réalisateur australien Rolf de Heer signait alors son meilleur film, sorte d'itinéraire halluciné et hallucinant d'un enfant enfermé par sa mère pendant 35 ans.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un vrai petit bijou de l'underground australien réalisé avec un budget dérisoire. Une comédie noire, décalée et trash qui révèle Nicholas Hope, un acteur formidable de justesse. A consommer sans modération!

Le film met la barre très haut, et très vite. Il mélange les genres, les sensations, brouille les pistes en permanence. C'est trash, euphorique, mélancolique, poétique, inclassable en fait. Nicholas Hope est hallucinant de justesse. Le scénario est extraordinaire et la mise en scène suit. J'ai découvert un immense film ce soir.

Dérangeant, détonant, décalé, démonstratif, défoulant, détraqué, désinhibé.... Décennie, ce qu'il a fallu à Rolf de Heer pour réaliser ce film plus que bizarre qui plonge d'un côté dans la noirceur la plus totale et la violence mentale, et de l'autre, les sentiments les plus pures et les plus sincères. Curieux film et curieux personnage qu'est ce Bubby/P'pa qui mérite le détour comme la plupart des œuvres de Rolf de Heer, iconoclaste du cinéma contemporain. À découvrir...

Un film monstrueux, chaque situation et scène sont incroyables. La première demi heure est horrible (et pourtant crédible). Film ultra trash et subversif, toute la perversité des humains est réunie dans ce film. Long-métrage qui se veut aussi une réflexion pessimiste sur le monde. Les dernières minutes n'étaient pas nécessaires mais sont quand même géniales, la réalisation n'est pas en reste, une rareté à voir absolument pour tous les cinéphiles.

Bad boy bubby... si vous ne l'avez pas vu je vous envie... un budget minimal pour un film colossal, étonnant, assourdissant, choquant, émouvant. J'ai eu la chance de le voir en 1996 en salle, et ai été scotché à un point tel que j'ai rameuté ma classe d'audiovisuel pour une séance totale. L'un des 50 films, qui vont du père noel à braindead, que j'emmènerais sur une île.

Il y a là une inspiration audacieuse et dérangeante, qui joue sur une gamme de tons et de sentiments à la fois fascinante et peu aimable : variations trash, cruelles, hystériques, d'où jaillissent amour et compassion... L'ensemble est erratique, un peu fourre-tout. On ne cerne pas toujours la finalité de ce que propose le réalisateur. Mais le film vaut le coup d'oeil pour son étrangeté, son relativisme forcené en matière de normalité sociale, de valeurs, de croyances... Et pour la composition saisissante de Nicholas Hope qui a quelque chose de Jack Nicholson.

C'est histoire d'un gars qui rencontre sur sa route des gens qui l'aident et d'autres tentent de l'enfoncer. la scène dans la prison ou le gardien le jette car lui a l'habitude des cachots est sublime c'est un chef d'oeuvre absolu . je l'avais fait voir à Beaudrillard avant qu'il ne meure il avait adoré je le recommande sur mon site.

Le voilà, pour moi, le grand film oublié des années 90 ; celui qui devrait me clouer le bec. Peur d’être excessif. Jouissif ! Grandiose ! Hallucinant ! Presque plus que du cinéma ! Difficile d’en sortir et de porter un regard simplement lucide ! Vous prenez Kubrick, vous rajoutez une louche de Lynch, une bonne dose de Forman, un soupçon de Herzog, et… n’y suis-je point encore ? Je ne sais pas. Des références, encore ? Birdy, peut-être ? Un objet qui sort ses tripes avec une intelligence intense. Difficile de dire de quoi parle exactement le film. Du fait de sa maturation très longue (10 ans !), il ratisse large et brasse une thématique familiale et sociale (et au delà) très riche. Sa réputation d’underground l’a desservi, il peut toucher en fait un public très large, une peu comme Elephant Man ou Vol au dessus d’un nid de coucous. Même quinze ans après sa sortie, Bad Boy Bubby mérite, comme son personnage, de prendre son envol.

 

Véritable trip expérimental qui dépeint la société sous la forme d'une satire macabre, un peu comme Kubrick l'avait fais dans "Orange Mécanique". Avec son style craspec et son personnage extravagant, le film met souvent mal à l'aise, bouscule les conventions de l'époque et assume totalement son coté déjanté et rock'n'roll. Culte pour toute une génération, le film ne laisse pas indifférent mais pour ma part, il est entaché par l'antipathie de l'acteur Nicholas Hope qui sous ses faux airs de Jack Nicholson en fait des tonnes au point d'en devenir très agaçant.

 

Me suis laissée endormir! Trop long, trop insistant... Nullement accroché à ce qui se voulait humoristique, de plus film violent incestueux et morbide. Sans vrais émotions.

Le message vendu par l'auteur, enfance heureuse, est bien passé. Le film est long, chiant au début, cela s'améliore un peu après mais c'est difficile à digérer. Point positif, la critique de la religion, "C'est le devoir des êtres humains de penser que Dieu n'existe pas" et ce que Bubby en retient "Dieu être un con inutile." La vérité sort toujours de la bouche des enfants.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA