CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1004 

 

 

n°1004
 
" La Baule-les-Pins "

 

 

(1990)-(Fr)(1h40)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Diane Kurys   

 

 

Acteurs:  N.Baye, R.Berry, Z.Breitman ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je viens de revoir ce film que j'avais vu petite fille. Une deuxième lecture donc avec le poids des années et je dois dire que ce film est un petit bijoux du cinéma français des années 90. Tendre, cruelle, drôle et tellement bien joué, réalisé et mis en scène. On sent le vécu de la réalisatrice qui raconte sans doute son enfance enfin peut-être. Un film intelligent, d'une grande qualité. Le meilleur de Diane Kurys. A propos, que devient-elle?

Très jolie chronique familiale tendre et touchante. Le regard de la cinéaste est vraiment doux et en même temps éloquent. De très beaux moments d'émotion également lors de la scène où elle annonce le divorce à ses enfants par exemple. Des scènes familiales très jolies. La plage évoque toujours la famille, la joie. Et ici on a une joie plutôt douce amère bien retranscrite par Diane Kurys. Il y a en plus un plaisir non dissimulé pour le spectateur de voir les acteurs d'aujourd'hui dans leur jeunesse.....

Mon film culte,qui m'a donné envie de faire du cinéma et de m'y intéresser de plus prês!.Merci à Diane Kurys d'avoir eu l'intelligence avec Alain le Henry d'écrire ce magnifique film que depuis PERSONNE n'a pu égaler ou faire mieux!.Je le connais par coeur et pourtant je pleure toujours à la fin!.Avec aussi des vues magnifiques de ma sublime et formidable région des pays de la Loire que j'aime encore + grâce à ce film!.MERCI Diane!.

Diane Kurys explore son enfance dans les années 50 et fait revivre à l’écran l’expérience douloureuse du divorce de ses parents. Ce projet éminemment personnel se transforme en jolie chronique de cette époque révolue où les femmes étaient encore à la maison et où les hommes se croyaient tout permis parce qu’ils ramenaient l’argent à la maison. Le tout est entrecoupé des aventures de vacances des enfants où nous retrouvons pêle-mêle les amours adolescentes, les parties de « docteur », les blagues faites aux adultes et les peurs que l’on se fait à se perdre à la recherche de cabanes mystérieuses. Cet enchevêtrement savamment dosé évite au film d’être trop pesant à la narration du drame que vivent les adultes. Les acteurs sont bien sûr fort bien dirigés comme toujours chez Kurys avec une palme pour Bacri dont c’est ici la deuxième collaboration avec Kurys. Nathalie baye quant à elle est fort accorte en femme libérée des fifties et le fuseau lui sied fort bien.

 

Je n'aime pas forcément tout ce que fait Diane Kurys, mais elle est parfois capable de viser juste et de nous toucher, ce qui est le cas ici. A travers une émotion discrète, un agréable parfum de nostalgie et des personnages relativement nuancés et aux multiples faiblesses, la réalisatrice signe une œuvre très autobiographique mais avec beaucoup de pudeur, de tendresse et de sincérité, aidée en cela par une belle troupe d'acteurs (Nathalie Baye et Jean-Pierre Bacri en tête, où seule Valeria Bruni Tedeschi apparaît comme une grosse erreur de casting). Rien d'extraordinaire, mais une œuvre simple et tendre par une Kurys humble et authentique : une jolie surprise.

Encore une histoire sur les enfants, sur les vacances, sur la famille etc... A première vue ce film ne présente aucun intérêt. Et pourtant Diane Kurys sait mieux que personne jouer des clichés et faire ressortir de tout cela un film qui oscille doucement entre comédie et nostalgie. Ajoutons alors la brillance du casting, y compris les seconds rôles épatants (Didier Benureau, Valéria Bruni-Tedeschi, et nous verrons qu'il n'y a aucune raison de taire notre plaisir. Ce film fait passer un excellent moment et c'est déjà pas mal.

C'est un film de vacances de plage à la Tati, l'humour en moins. Diane Kurys a su s'entourer d'un casting particulièrement bien choisi et on s'amuse de voir cette brochette d'acteurs alors plus jeune de 26 ans ! C'est la seule chose amusante. Bacri est déjà dans le même registre : con et râleur. Mais ce qui évite à ce film de tomber dans le désintérêt, ce sont les enfants qui jouent avec beaucoup de spontanéité. Un film sans prétention dans lequel on aurait pu éviter l'abandon d'un chien qui n'ajoute rien à cette aventure aussi délabrée que le couple Berry-Baye de l'histoire....

 

Deleuze disait que la littérature n’est pas "raconter sa petite affaire personnelle" et pour les films ? Ici on en plein dedans. C'est gentillé et sympathique seulement en dehors d'une scène de violence aussi inattendue que sans suite, on reste dans le train train des vacances d'une jeune fille, sans doute inoubliable pour elle mais pour nous?

La famille, les vacances, la plage, l'amour, les disputes... Vous l'aurez compris, Diane Kurys nous ressort toute la panoplie. "La Baule-les-pins" ressemble donc plus à une vaste illustration des vacances qu'à un film. Et sans la bonne interprétation des adultes qui dégagent une certaine sympathie, et quelques scènes assez justes sur le plan humain, tout cela n'aurait eu aucun intérêt. Car la principale faiblesse réside dans les scènes avec les enfants. Les situations qui les concernent sont parfois consternantes car absolument pas écrites et mises en scène. Enfin, le film est assez malhonnête dans la sens où il se plaît à faire durer les moments sympathiques et à tendance à ne pas vouloir éterniser les passages plus dramatiques (des fois que le confort du spectateur serait mis en danger !!!). On sourit donc de temps en temps, mais c'est bien l'exaspération qui l'emporte.

Un film que l’on a l’impression d’avoir déjà vu dix fois tant son propos est banal et souvent traité. Chronique familiale située artificiellement dans une France des années cinquante fort mal reconstituée et dans un lieu que l’on a du mal à reconnaître, La Baule-les-Pins est un film creux, fait de petites scènes sans aucun liant, racontant une histoire conventionnelle de couple qui se sépare sous les yeux impuissants des enfants. Diane Kurys racontant là son histoire personnelle, on comprend qu’elle y ait pris de l’intérêt et on lui souhaite que cela ait été thérapeutique. Pour le spectateur voyeur que nous sommes du coup, un gros malaise suit quand même cette exposition finalement assez impudique et taillée à la hache de prétendus bons sentiments. Les acteurs ont l’air de réciter leur rôle et la réalisation est médiocre. Un film totalement inutile.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA