CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1451 

 

 

n°1451
 
" Où est la maison de

mon ami ? "

 

 

(1990)-(Iran)(1h23)  -      Drame familial   

 

Réal. :     Abbas Karostami  

 

 

Acteurs:  B.A. Poor, A.A.Poor, K.Defai . ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

J'adore! Sous ses apparences de petit film pour enfants, "Où est la maison de mon ami?" se révèle être au final une oeuvre très riche, à différents degrés de lecture. Kiarostami nous raconte une histoire dans un langage d'une simplicité universelle qui ouvre le film à tous les publics. Le parcours de cet enfant, engagé dans une course contre la montre pour rendre à son copain de classe, menacé d'exclusion, son cahier pris par inadvertance, peut être lu à différents niveaux. On ressent tout d'abord une émotion directement touchante pour cet enfant et les sentiments qui l'animent (solidarité, amitié, innocence,...). Kiarostami fait preuve ici d'un grand talent pour restituer le monde intérieur de l'enfant. Un véritable petit bijou, très réjouissant et non dénué d'un certain humour qui rappelera celui du géorgien Otar Iosseliani. Je ne peux que très vivement vous le recommander.

Le cinéaste iranien nous livre une nouvelle fois un morceau de réalité - ou de réalisme, plutôt - en faisant la part belle à l'enfance et sa simplicité. Film étonnamment dramatique - il s'agit peut-être même du film le plus dramatique de son auteur - Où est la maison de mon ami ? est une oeuvre du visible usant de moyens techniques invisibles. Ainsi Kiarostami découpe peu son long métrage, laissant le soin aux décors de scander l'espace des séquences : il en résulte une mise en scène intelligente, pragmatique, allant directement à l'essentiel. Même si ledit long métrage s'avère moins réussi que d'autres films du cinéaste - probablement en raison de son sempiternel enjeu narratif - il n'en demeure pas moins une valeur sûre à découvrir d'urgence. 

Après le chef d'oeuvre "Le goût de la cerise", je viens de découvrir un autre film du cinéaste iranien. Là encore, la mise en scène et le traitement du son donne une force et une beauté à une histoire toute simple. Un enfant souhaite rendre un cahier de classe à son ami car celui-ci sera renvoyé de l'école s'il n'y fait pas ses devoirs dessus. Pour cela, l'enfant devra traverser la campagne iranienne et se confronter au monde extérieur et donc à celui des adultes.

Ce film est une ode à la persévérance et à l'amitié et c'est surtout grâce à ses critères qu'il est un très bon film. Cet enfant qui n'en finit pas de se déplacer de droite et de gauche et qui semble soumis aux adultes mais qui ne lâche rien pour faire ce qu'il pense être juste est juste saisissant de vérité, de détermination et appelle à l'admiration. Merci M. Kiarostami pour ce film qui m'a laissé une très agréable saveur au coeur après l'avoir vu.

Un très beau film sur les relations entre adultes et enfants en Iran. On est touché par la volonté et le courage du petit Ahamd qui fait tout pour retrouver son ami afin de lui éviter des ennuis. Durant son périple, il aura à affronter la sévérité des adultes. Seule la musique est un peu pompeuse au bout d'une demi-heure.

 

Derrière cette histoire simple, ce style épuré, il y a un bel hymne à l'amitié et un regard touchant sur l'enfance. Quelque chose de tendre et de dur à la fois. Un peu d'humour aussi. La course d'Ahmad permet à Kiarostami d'évoquer différents thèmes : l'indifférence des adultes, les lois sociales et familiales, la solitude, la solidarité... On dépasse vite la sécheresse formelle du film pour apprécier la sensibilité du récit.

Film d'auteur sympa malgré quelques faiblesses. La réalisation est très bonne, les acteurs sonnent vrai, on ne s'ennui pas. Bien que l'histoire peut paraitre simple, niaise, voire inintéressante, il n'empêche que l'on passe un bon moment pendant 1h20. 

 

Ce film est d'un plat ! Les 400 Coups, Le Gone du Chaâba, Le Ballon d'Or, Moi César 10 ans et demi Un mètre Trente-Neuf... Vous faites la liste de tous les films du genre et vous en prenez un sans saveur ni intérêt et vous pourrez bien tomber sur Ou est la maison de mon ami?. Je n'ai pas du tout accroché !

Si vous n'avez pas vu ce film vous n'avez rien vu. Un film coup de poing par sa bêtise, très bien qu'au bout d'un moment on se demande si le réalisateur et l'équipe du film, n'ont pas une haine profonde envers le cinema. Les dialogues sont extraordinaires et les voix sont digne d'un film porno, sans parler des acteurs recrutés, ils sembleraient dans un enterrement tellement qu'il n'ont aucune expression sur le visage. Néanmoins, j'ai jamais autant rigolé devant un film et pourtant j'en ai vu des nanars, mais celui la et bien il remporte toute les palmes. Que ce soit au niveau du scénario, des dialogues, des acteurs, des musiques, du maquillage etc... Tout est pourri à un point que sa en devient hilarant!! 

J'ai vu le film en VO et vraiment c'est nul, il y a au moins 50 minutes où le personnage principal marche sans rien faire d'autre et puis ce gosse joue mal, il est antipathique et en plus il louche. Bref à ne surtout pas voir j'ai fait l'erreur de le voir et je me suis ennuyé du début à la fin !

Dans un monde paysan conservateur où l'éducation est plus stricte que tout, le parcours d'un petit garçon pour éviter la punition à l'un de ses camarades de classe est une bonne idée de scénario. Le réalisateur Kiarostami décrit de façon dure les règlements imposés à la jeunesse, avec un écolier qui doit faire face aux personnages les plus récalcitrants pour aider son ami et ne pas finir égoïste. Il y a ce thème de lavage de crâne, où la punition est donné à ceux qui contestent les ordres. Cette idée évoquée dans une séquence aura suffi, ici Kiarostami a fait l'erreur de la ressortir à plusieurs occasions, transformant certaines conversations en véritables dialogues de sourds. Le discours du vieillard établit le thème abordé dans le film mais est très mal placé dans le scénario, cassant le rythme et le suspens. En plus du jeu fade des comédiens, sans grande ambition de mise en scène, excepté la découverte des villages iraniens, les dialogues médiocres, ces défauts mènent à la lassitude. 

 

 

 

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