CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2308 

 

 

n°2308
 
" Le temps d'aimer "

 

 

(2023)-(Fr,Be)-(2h05)  -      Comédie dramatique    

 

Réal. :     Katell  Quillévéré   

 

 

Acteurs:  A.Demoustier, V.Lacoste, P.Beaurepaire ...

 

Synopsis

 

 

1947. Sur une plage, Madeleine, serveuse dans un hôtel-restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François, étudiant riche et cultivé. Entre eux, c’est comme une évidence. La providence. Si l’on sait ce qu’elle veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre avec le temps ce que François tente de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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La réalisatrice Katell Quillévéré signe un drame romanesque somptueux qui rappelle l’univers du maître hollywoodien Douglas Sirk.

Un grand mélo comme on les aime, subtil, bouleversant, qui considère avec noblesse les fragilités humaines. Un récit à la Stefan Zweig.

En s’inspirant d’un secret de famille soigneusement tu par sa grand-mère, Katell Quillévéré met en scène une grande histoire d’amour où le tragique le dispute au romanesque.

Romanesque, intense, cette histoire compte quelques scènes déchirantes. Face à une Anaïs Demoustier impeccable, Vincent Lacoste étonne en homme handicapé par la polio, timide et tourmenté, et convainc une fois de plus.

Drame historique et familial, lyrique et intime, le film de Katell Quillévéré bouleverse par sa mise en scène sensible, par ce qu'il soulève (la culpabilisation liée à l'homosexualité) et par le jeu intense du duo Demoustier-Lacoste.

Les liens défaits et refaits de ces héros abîmés portent une jolie idée de consolation, de réparation, de reconstruction, même si parfois gâchée par les clichés - l’amant est un homme noir viril, bête de sexe…

Alors que l’on craint une approche purement illustrative, le mélodrame se révèle plus retors. Certes, il y a les fétiches de l’après-guerre : le dancing de Châteauroux, les GI, les chewing-gums… Mais le film fait passer en sous-main des questions plus modernes qui exacerbent sa dimension réflexive

Intolérance, misogynie, homophobie, poids du regard social et amour plus fort que tout (ou presque), sur fond de petite musique commémorative rappelant que le présent n’en a pas fini avec ces fléaux : rien ne manque à ce catalogue (télé)filmé des paradoxes de la raison et de la passion.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

"Le Temps d'aimer" récompenser au festival du film francophone d'Angoulême est une romance dramatique qui touche au cœur. En effet la réalisatrice Katell Quillévéré s'est inspirée d'un secret de famille soigneusement tu par sa grand-mère pour livrer aux spectateurs une histoire dense, riche et bouleversante évoquant l'amour, la Seconde Guerre Mondiale, le nazisme, les secrets de famille et la culpabilisation liée à l'homosexualité avec un tandem Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste fusionnelle à l'écran.

Quelle joie de retrouver Katell Quillévéré ("réparer les vivants") à l'origine de cette romance dramatique, qui évoque encore énormément dans nos familles, les histoires en puzzle quelquefois autour de nos grands parents....Bravo pour cette charge émotionnelle qui nous emporte, à travers les deux personnages principaux, aussi bien Anais Demoustier ( Madeleine ) que j'adore, qui propose une ambivalence subtile, une volonté démoniaque, une irrésistible marche en avant, également Vincent Lacoste ( François ) au rôle beaucoup plus épais où il est cantonné bien souvent, offrant une alchimie compliquée entre ses "préférences" et son amour familial inconditionnel.... La liberté de ton, toute relative, puisque située dans l'après guerre, mixant des scènes de sexe de toute beauté, des scènes de vie "ordinaires", ainsi que la mise en scène au cordeau, un certain "mystère" dans les sentiments, confèrent à mon sens une mention particulièrement remarquable. Quelques scènes, dont bien entendu le final, sont superbement réalisées et méritent notre attention, portées par la performance des acteurs non loin de la perfection...... 

Un film qui aborde une multitude de thèmes importants. Dont certains faits historiques méconnus. Mais ce film est avant tout sur l'amour, sa pluralité, sa difficulté, son intensité, sa beauté. Mention spéciale aux scènes de sexe sans voyeurisme, très bien écrites dirigées et filmées. On rit même à certains passages. Certaines scènes sont difficilement soutenables mais largement justifiées par un scénario brillant. Les deux acteurs principaux sont très bien campés par Vincent Lacoste et Anaïs Desmoustier. À voir.

 

Katell Quillévéré, la réalisatrice, nous avait bluffé avec son deuxième film, Suzanne. Avec cette romance pleine de secrets, elle se perd un peu dans des circonlocutions et des scènes emphatiques qui n'ont pour seul résultat que d'allonger inutilement la durée du récit et de brouiller la linéarité du scénario Le métier d'une Anaïs Demoustier au meilleur niveau et un Vincent Lacoste qui commence à prendre de l'épaisseur permettent de donner un peu d'authenticité à ce mélodrame dont les rebondissements sont parfois dignes d'un roman de gare. La reconstitution historique à l'économie témoigne de la modicité de la production...

Avec une reconstitution historique pas très convaincante et des acteurs qui ne changent pas pendant 20 ans, le film aurait pu échouer mais finalement le roman de ces destins croisés maintient l'attention, voire l'émotion.

 

Même si certains moments sont bien, le tout est plutôt très lent, je n’ai pas été ému ni touché, on reste à l’extérieur du film et le tout est plutôt décevant.. J’ai trouvé Vincent Lacoste un peu en dehors du film et pas très réaliste tout ça. Finalement on reste vraiment sur notre faim comme si on racontait une belle histoire mais peu touchante malgré les sentiments exposés. Dommage !

Un mélo poussif entre les années 40 et les années 60. Les sentiments sont interprétés avec conviction par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste. La reconstitution est habile et juste. On traverse ainsi 20 ans de la vie d'un couple confronté aux difficultés de l'après-guerre. Malheureusement la réalisatrice ne propose aucune lecture politique de cette époque et sa mise en scène est sage, plate, gentillette, inoffensive, mièvre, sans la moindre envergure.

Des scènes de sexe hétéro, homo et à trois très dérangeantes auxquelles on ne s'attend pas du tout au vu de la bande annonce !
 

Aucun intérêt à ce genre de film.Et l'amour dans tout ça ? Aucune émotion ressentie pour ce couple improbable sinon de l'agacement lors de scènes obscènes qui n'ont du coup rien à voir avec l'amour, par contre j'aimerais connaître leur remède anti-âge puisque j'ai l'impression d'avoir plus vieilli durant ce film interminable que ce couple pendant leur 15 ans de vie commune

Encore un téléfilm sur grand écran. Enfin, quand je dis "grand écran" c'est vite dit, dans cette salle minuscule et mal ventilée du MK2 Bastille. Encore un film mal foutu, mal écrit (les dialogues sont d'une indigence !...) pas toujours bien joué (le gamin de 5 ans). Lacoste a toujours autant de mal à ouvrir la bouche et les yeux, avec son articulation pâteuse, on le croirait bourré ou défoncé en permanence et près de s'endormir à tout moment. Articule, bon sang ! Fais ton boulot correctement ! Le comportement du soldat américain après le plan à trois est complètement illogique, ça ne fonctionne pas. Une plantade scénaristique. Pourquoi autant de scènes "érotiques", quand on a si peu de sensualité et de talent pour les filmer ? Franchement, on s'y ennuie comme des rats morts, et ça devient gênant. Et, dans la même logique, pourquoi réaliser un mélo quand on n'est pas capable de donner des émotions ?

 

 

 

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