CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2202 

n°2202
 
" Gentleman Jim "

 

 

(1942)-(Am)-(1h44)  -      Drame   

 

Réal. :     Raoul  Walsh   

 

 

Acteurs:  E.Flynn, A.Smith, J.Carson ...

 

Synopsis

 

 

A San Francisco, Jim Corbett n'est qu'un modeste employé de banque passionné par la boxe et désireux de s’élever au dessus de sa condition. Cet arrivisme agace les membres du Club Olympique ainsi que la jolie Victoria Ware dont la tentative de faire corriger l'ambitieux Jim lance au contraire sa carrière.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     L'Obs   La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

On retient une belle histoire basée sur une histoire vraie sur un sport en plein changement grâce à un personnage apportant un vent de noblesse sur celui-ci. Errol Flynn est plein de dynamisme pour incarner ce rôle de jeune opportuniste et enjôleur. Raoul Walsh signe une comédie soignée plein de rythme et de belles scènes, un univers atypique traité avec brio.

Que des compliments, absolument aucun reproche à faire à ce chef d'oeuvre absolu du cinéma. Autant les films sur la boxe adoptent généralement un ton tragique, autant celui-ci est totalement euphorique. Euphorie accentuée par la mise en scène virtuose d'un Raoul Walsh au sommet de son art (ce qui est très loin d'être un mince compliment) qui impose un rythme à 100 à l'heure qui ne comprend pas la moindre faille et un entrain incroyable à l'ensemble. Sur fond d'une description minutieuse de la bonne société de San Francisco au début du XXème siècle, le film nous conte l'histoire vraie et passionnante d'un simple employé de banque qui par son arrivisme et son insolence va devenir champion du monde de boxe. On ne peut pas aussi oublier aussi les scènes d'émotion qui traversent le film en particulier la rencontre de l'ancien et du nouveau champion après le match qui est un véritable grand moment de cinéma et une des plus belles leçons d'humilité jamais données. Entouré de seconds rôles tous exceptionnels, Errol Flynn par son panache et son brio exceptionnels est tout simplement GRAN-DIO-SE. L'acteur australien nous montre ici l'immense étendue de son talent en interprétant ce qui sans conteste son plus grand rôle. "Gentleman Jim" est définitivement un joyau d'une splendeur rare et d'une perfection à jamais inégalée.

C’est drôle, rythmé, bien écrit. La réalisation et les acteurs sont irréprochables et l’aspect social du scénario est déroulé avec finesse, sans pathos ni leçon de morale. Malheureusement, j’ai trouvé que ça manquait d’obstacles crédibles, donc d’enjeux, ce qui fait que je n’ai pas été aussi captivé que je l’espérais. Mais il faut reconnaître qu’en tant que film de sport, Gentleman Jim a une vraie efficacité (les scènes de combat notamment) et surtout une grande modernité. J’ai hésité à mettre 4 étoiles pour les 5 dernières minutes, qui sont très belles, et pour l'énergie et le charme qui se dégagent du film et de son personnage.

Gentleman Jim est un film euphorisant comme on en voit peu, dans lequel on retrouve pourtant l'ambivalence du personnage "type" que joue Flynn dans ses collaborations avec Raoul Walsh : un jeune ambitieux tantôt attachant, tantôt arrogant. Corbett n’a en effet aucune limite pour parvenir à ses fins, mais cette fois Walsh en tire une comédie géniale – là où il en faisait un film d’aventure chargé d’héroïsme dans La Charge Fantastique, ou bien quelque chose de plus sombre et dramatique dans La rivière d’argent. Le rythme du film est incroyablement entraînant, la mise en scène virevoltante et superbe, et cette bonne humeur cache des personnages très travaillés et denses, ainsi qu’un magnifique couple de cinéma. Humour, sérieux, émotion, suspense et romance sont parfaitement dosés dans ce grand et très beau spectacle qu’est Gentleman Jim, chef d’œuvre de bonne humeur et d’énergie.

Il n'existe que Walsh pour faire un pareil film avec autant de santé et de bonne humeur. L'ennui ne se produit jamais et il ne manque ni l'émotion ,ni la tendresse ,ni même l'Amour sous une forme d'une grande pudeur. Quant au comique ,il est permanent .La famille Corbett étant une source inépuisable de rires ou de sourires. Revoir ce film est toujours un enchantement, plus une source de vitalité et de jeunesse alors qu'il atteint bientôt les 70 ans. Il faut dire que Errol Flynn convient merveilleusement à Walsh ,qui sait encore mieux que Curtiz utiliser la totalité des ses talents. J'aime presque tout dans ce film et l'héroïne aurait été plus belle,tout en restant aussi froide, je crois que je ne lui aurais trouvé nul défaut. Deux séquences sont absolument rares:c'est d'abord les adieux de Jim avec sa mère lorsqu'il lui promet de lui acheter un manteau en peau de phoques, puis l'arrivée et le départ de John L Sullivan 'himself' dans le reflet d'un grande glace. L'image dans un miroir est aussi insaisissable que les réalités passées. En la circonstance il ne pouvait y avoir de plus beau symbole que seul l'art cinématographique peut rendre en silence,en musique ou entouré de bruit.

À mon humble avis il s'agit sans aucun doute du film le plus divertissant avec Errol Flynn. Car peu d'acteurs pouvaient jouer des hommes arrogants tout en restant sympathiques comme Flynn et ce film en est un parfait exemple. On dit que c'était le rôle préféré de Flynn et je veux bien le croire car nous pouvons sentir à quel point il s'est amusé a le tourner. Ward Bond semble également avoir pris beaucoup de plaisir à jouer le rôle du célèbre John L. Sullivan. Bond lui aussi n'a jamais été aussi bon dans aucun de ses films. Il y a juste ce qu'il faut de scènes d'action et de boxe dans ce film et elles sont très bien faites. La famille de Corbett est également amusante à regarder car elle est présente dans les tribunes pendant les matchs de Jim. Et en parlant de conclusion le discours de Sullivan à Corbett après le grand combat de boxe est très touchant et constitue le point culminant de ce très bon film

Gentleman Jim est certainement le film le plus heureux qui soit. A chaque vision nouvelle on reste émerveillé par l'énergie qui s'en dégage ,par sa vivacité et sa jeunesse miraculeuse. A travers la personnalité de Corbett (génial Errol Flynn),le cinéaste dresse le portrait d'un homme ambitieux, culotté et rusé chez qui l'appétit de vivre est extrèmement développé. Pour représenter cette joie de vivre, Walsh utilise comme à son habitude un découpage ultra-vif ou les mouvements d'appareils abondent, ou la caméra sans jamais s'éssoufler, épouse avec naturel les élans d'enthousiasme d'un acteur en perpétuelle transformation. Magique.

 

J'ai bien aimé. Pourtant, je ne suis pas un fan de boxe, mais il faut dire que ce n'est pas vraiment un film sur la boxe d'ailleurs, mais plus sur l'ascension d'un homme dans le milieu de la boxe, Raoul Walsh ne filme pas des combats pendant 1h40 (heureusement d'ailleurs !). A noter qu'il y a pas mal de petites touches humoristiques, ce qui est d'ailleurs vraiment appréciable. Après ça ne m'a pas plus porté que ça, faut dire que le scénario a du mal à tenir tout du long, et qu'il reste assez convenu tout de même.

Gentleman Jim est un film pas mal porté par l'excellent Errol Flynn.
J'ai quelques réserves sur l'histoire, qui serait basée sur une histoire vraie, car elle me semble très peu crédible. J'ai du mal à imaginer quelqu'un qui n'a jamais touché à des gants de boxe de sa vie défier les plus grands champions du sport.
Errol Flynn est toujours aussi impeccable, l'aura qu'il dégage est indéniable, même si ce rôle est moins marquant que Capitaine Blood ou Robin des Bois. Alexis Smith est bien également. Les scènes de combat de boxe sont pas mal réalisées, assez divertissantes. Par contre, il n'y a pas à beaucoup forcer pour se rendre compte que les acteurs ne se touchent pas. Et là encore, je trouve qu'elles peuvent manquer de crédibilité en comparaison avec d'autres films sur la boxe puisque les boxeurs n'ont aucune marque de coup et que le personnage principal s'en sort toujours avec une facilité déconcertante. C'est sympathique.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA