CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1576 

 

 

n°1576
 
" Sabrina "

 

 

(1955)-(Am)(1h53)  -      Comédie romantique   

 

Réal. :     Billy  Wilder   

 

 

Acteurs:  H.Bogart, A.Hepburn, W.Holden ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

C'est une histoire de comédie romantique classique que nous raconte là Billy Wilder mais son talent indéniable de metteur en scène (plans soigneusement éclairés) et de directeur d'acteur fait que le plaisir est au rendez-vous. Le scénario est très bien écrit que ce soit au niveau de la relation entre les personnages, les dialogues ou les situations. Audrey Hepburn est rayonnante face à un Humphrey Bogart toujours aussi charismatique.

Billy Wilder en grande forme pour un magnifique film, à la fois drôle et mélancolique. D'une part, un comique fonctionnant à merveille qui passe principalement par les personnages de David Larrabee et de son père. Le mensonge, le mépris ou l’arrogance sont ici utilisés de façon à rendre attachants les personnages qui cumulent ces défauts et de finalement moins se moquer que d’être en empathie avec eux. D'autre part, le film possède un côté plus triste ou qui prête en tout cas moins à rire. Il s’agit évidemment de l’histoire d’amour entre Linus Larrabee (Humphrey Bogart) et Sabrina Fairchild (Audrey Hepburn), véritablement émouvante et follement romantique. Difficile, en effet, de ne pas être touché pendant cette balades en voiture où la belle Audrey chante à son séducteur « La vie en rose » avec ce léger et irrésistible accent anglais. Bogart est lui aussi superbe et incarne les deux facettes du film, une façon pour lui de montrer tout l’étendue de son talent. « Sabrina », c’est une heure cinquante de charme, d’émotion et d’inventivité : en bref, un cinéma intelligent et rafraîchissant.

Billy Wilder nous offre avec "Sabrina " , un des plus beaux film romantique des années 50. En tête d'affiche, il est bien difficile d'imaginer qu'une autre actrice que l'éblouissante Audrey Hepburn puisse interpréter avec autant de tendresse et de douceur le rôle principal. A ses côtés et à travers deux personnages qui tomberont, tout à tour, amoureux d'elle, on retrouve les excellents Humphrey Bogart et William Holden. Ses deux comédiens y sont évidemment pour quelque chose si l'on prend tellement de plaisir à suivre cette histoire qui ressemble à un conte de fée moderne. Une énorme réussite de la part d'un metteur en scène qui montre pour l'occasion toute l'étendue de son talent.

Sabrina fascine grâce à l’envoûtante Audrey Hepburn changée ici en Cendrillon satirique bien décidée à se jouer des pratiques mondaines d’une haute société en introduisant dans un système apparemment fermé le court-circuit de la séduction. Nous sommes charmés par l’héroïne, qu’elle soit à Paris ou à Long Island, captés par sa subtile mais romantique vengeance qui dès lors annule toute dimension farcesque pour préférer la diffusion d’un doux parfum d’amertume tantôt contenu tantôt répandu par les larmes. Si l’ensemble n’échappe pas à quelques facilités, on ne peut que se réjouir de la subtilité avec laquelle Billy Wilder façonne des caricatures toujours attachantes et pleines d’autodérision.

 

Loin d’être aussi bon que les meilleurs films de Wilder,Sabrina n'en reste pas moins une belle romance. C'est certainement moins drôle et plus prévisible que d'autres productions du réalisateur,il n’empêche que son savoir faire et son habileté à tisser les situations reste bien au dessus des autres. Sabrina est un film mineur dans la filmographie de Wilder,et malgré ces défauts (la fin est un peu trop prévisible et longuette) il mérite d’être vu.

Un Wilder plutôt bridé, il y a bien quelques saillies et les petits détails intelligents et croustillants qui font sa marque mais on reste surtout sur du romantique un peu poussif. Le film se place tout de même largement au dessus de son remake. Inutile d'insister sur la grande classe d'Audrey Hepburn je crois.

Sabrina attise toutes les convoitises, un peu comme « my fair lady » à la fin du film. Elle fait tourner les têtes. Comme celle de Billy Wilder peut-être qui ne nous livre ici qu’une simple romance gentillette. Au début, c’est le jeune homme qui aime la fille élégante, puis c’est le maître de maison qui lui tourne autour. Sympathique sans être transcendant.

Une comédie romantique à l’ancienne, même vraiment à l’ancienne quand on voit comment les rapports hommes femmes sont dépeints. C’est une légère variation de Cendrillon avec la fille du chauffeur d’une richissime famille qui va devenir princesse qui va faire chavirer les cœurs. Je n’aurais sûrement pas retenu grand chose de ce film s’il n’y avait pas eu le charme extraordinaire d’Audrey Hepburn. Les années passant son minois fait fonctionner le film à lui seul et change sa vision dépassée en film charmant.

Comédie romantique typique du genre et plutôt agréable, qui aura contribué à l'affirmation du mythe Audrey Hepburn, jeune et pétillante face aux vieux briscards d'Hollywood. La maîtrise et le talent de Billy Wilder font le reste pour mener la barque à bon port, entre bons mots et séquences pleines de charme. Dans le style, c'est évidemment un peu désuet aujourd'hui, mais l'ensemble fonctionne toujours et se regarde avec plaisir.

 

Un film en forme de conte de fée comme Hollywood nous en a fabriqués tant et comme on en aime quelques-uns. Ici, la recette est pourtant passablement lourde à digérer tant l'ensemble dégage une impression de fadeur et même par moments de niaiserie. Le scénario est plat et terriblement convenu et, malgré un casting flamboyant, Billy Wilder a souvent - et heureusement - été mieux inspiré au niveau de la mise en scène, terriblement impersonnelle. J'ajoute que Sabrina réussit le tour de force de réunir mes deux acteurs cultes, Humphrey Bogart et Audrey Hepburn, sans me passionner pour autant. 

Le charme d'Audrey Hepburn et le talent de Billy Wilder ne parviennent pas à sauver cette comédie rose de la niaiserie. Comme imaginer une seconde qu'une jolie jeune fille s'éprenne ainsi de cinquantenaires ou soixantenaires bien tassés ? Certes, c'était une époque machiste où des comédiens de soixante ans jouaient encore des rôles de "jeunes premiers", mais les temps ont changé et on n'y croit pas une seconde. De plus, ce conte de fée, qui semble directement adapté d'un roman de la collection pour midinette Harlequin, est passablement réactionnaire. Une fille de domestique peut envisager de séduire un de ses maîtres, mais chacun reste tout de même à sa place. Billy Wilder ne donne pas le moindre coup de griffe à cette société de parasites et semble même reprendre à son compte le discours de l'industriel qui prétend agir pour le progrès social. On est d'autant plus surpris et déçu que le même Wilder nous avait habitué à des films incisifs, corrosifs, parfois cruels et même subversifs.

 

 

 

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