Immense classique du cinèma
d'angoisse, où l'hystèrie se mêle à la violence et à la provocation,
"Possession" est un film infaisable et visionnaire! Impossible en
effet de ne pas être èbranlè par ce mètrage de fou! Comme c'est un
film difficile sur le plus haut degrè de l'horreur viscèral qui se
passe sur beaucoup points de ruptures, Andrzej Zulawski a beaucoup
manipulè ses comèdiens et n'hèsite pas à les observer afin de
dèceler leurs points faibles pour savoir ou et quand il peut les
faire craquer! Dans des dècors imposants, mais surtout inquiétants
et lugubres, "Possession" a vu le jour dans la douleur! Comèdienne
Out of Control qui atteint ici des sommets d hystèrie et de
brutalitè, Isabelle Adjani, hallucinante et hallucinèe, signe l'une
des plus grandes performances d'actrice de tous les temps! Sa
prestation lui vaudra le Cèsar de la meilleure actrice en 1982 et le
prix d'interprètation fèminine au festival de Cannes! Un pur
cauchemar pour un pur chef d'oeuvre d'amour et d'horreur.
Caméra survoltée, acteurs habités et
Isabelle en état de grâce, elle explose littéralement la caméra,
elle est enfin tombée sur un réalisateur qui ose la faire jouer
réellement. Objet polysémique et obsédant comme une drogue dure,
utilisation de travellings avant et latéraux remplis de présence. Le
corps sujet est ancré dans le propos du film, souffrant, palpitant,
sans mise à distance, presque proche du "nouveau théâtre", et des
dialogues qui vont de la logorrhée verbale à l'économie de mots pur
et simple, nous envoie directement en cure.
Comme toute œuvre d'art véritable, il y a
un mystère que les visionnages n'arrivent pas à épuiser. La fin
apocalyptique et sonore, qui nous laisse sans réponse, me fait
penser au premier contact entre nous et une entité supérieure,
génial. En fait c'est un film de "science-fiction". Inspiration
unique qui transcende les genres, par une économie de moyens qui
laisse baba, ça n'arrive pas tous les jours. Classique et culte, je
dis.
Tourné dans le Berlin de la Guerre
Froide, une ville froide, sale et menaçante, ce film est une vraie
plongée dans la folie et l'horreur. Le réalisateur brouille très
bien les pistes, si bien qu'on ne sait pas si ce qu'on voit est réel
ou imaginaire. On ressort de ce film épuisé et avec l'impression
d'avoir vécu un cauchemar éveillé. Isabelle Adjani n'est pas
étrangère à cela. Elle est absolument incroyable dans son
double-rôle et livre l'une des performances les plus époustouflantes
que j'aie pu voir. C'est sans aucun doute l'actrice qui sait le
mieux jouer la folie.
Une œuvre qui oscille constamment entre le sublime et
le ridicule le plus absolu. En quelque sorte, on pourrait dire que
trop d'hystérie tue l'hystérie. Pourtant, la mise en scène est
magnifique (les cadrages et le choix des décors) et Adjani a
rarement été aussi bien filmée (voir le plan où elle gifle son
époux, dans la première demi-heure).
Pas mal ne serait-ce de que pour la scène ou Adjani ''pique
une crise ''dans le métro. Mais longuet.
C'est un film trèèès difficile à noter... exigeant... pas
facile à regarder...on a parfois un sentiment de malaise...voilà
donc l'antithèse du cinéma pop corn commercial. Ici c'est pas loin
si le realisateur polonais Zulawski vous maltraite. Il faut être un
peu persévérant, un peu maso peut-être aussi pour apprécier ce genre
de film. D'ailleurs je ne vois pas comment on peut "apprécier" à
proprement parler ce film là. C'est un film qui tiraille l'âme, un
film que pourrait éventuellement être "apprécié" par des
psychothérapeutes et psychanalystes.
Quel film déjanté !!! Suis pas sûr d'avoir tout compris encore
aujourd'hui. L'ambiance est maléfique et provoque un sentiment de
malaise. Adjani est époustouflante !
Film d'auteur ou film fantastique ? L'impossible assertion
d'un film de pure hystérie, dont chacun pourra se faire une
interprétation (œuvre politique ?, récit autobiographique ?, drame
sur le couple ?). Mystique à souhait.
Difficile d'accès, pour ne pas
dire carrément hermétique, le cinéma de Zulawski atteint son
paroxysme avec "Possession". Une femme trompe son mari dans le
Berlin Ouest du début des années 80. La haine qu'elle entretient
prend des proportions monstrueuses. Entre les quinze scènes de
hurlements d'Isabelle Adjani, les délires en sueur de Sam Neill et
les vingt dernières minutes gores, il est quasi impossible de
comprendre quoi que ce soit à cette histoire. C'est incompréhensible
(et le mot est faible) du début à la fin, les dialogues, n'importe
quelle scène du film, rien n'a de sens. Une interminable enfilade
hystérique (un mot clé) qui fatigue nerveusement. Vraiment
éprouvant, mais pas pour les bonnes raisons. Rarement un film aura
été aussi insupportable à regarder.
En voyant «Possession», je me répétais
souvent: «mais quelle casserole monumentale pour la miss Adjani!».
Aussi, quelle ne fut pas ma très grande stupéfaction de voir que
l’actrice avait obtenu un prix d’interprétation à Cannes pour cette
performance qui n’en n’est pas une (il n’y a rien de plus simple que
de jouer les débiles) !«Possession» est un film qui tente de combler
la vanité de son propos par l’outrance hystérique de son
interprétation. Accrochez-vous bien, il va vous falloir supporter
plus de 2 heures durant les hurlements bien peu crédibles et les
questionnements psychologiques d’une aberrante platitude d’une
Adjani au sommet du ridicule. Cessons donc de crier au génie pour
cet insupportable bluff cinématographique. |