CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  793 

 

 

n°793
 
" Le Terminal "

 

 

(2004)-(Am)(2h08)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Steven Spielberg   

 

 

Acteurs:  T.Hanks, C.Zera-Jones, S.Tucci ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Spielberg navigue actuellement dans une des phases les plus intéressantes de sa carrière. Avec The Terminal, il pose à l'Amérique de très embarrassantes questions sur la paranoïa et le racisme, à partir d'une fable lointainement inspirée d'un fameux fait divers.

Derrière les thèmes habituels se profilent la vision d'une Amérique terre de fantasmes aux fondations sclérosées et un sens de l'abnégation face aux aléas de la vie assez inédits. Associée à des acteurs parfaits, cette richesse thématique et émotionnelle fait du Terminal un des Spielberg les plus drôles et les plus touchants.

Spielberg a choisi de tout emballer dans la légèreté. Avec l'adresse d'un cinéaste qui, dans sa maturité, voit le temps passer, le monde changer, il regarde l'existence avec une certaine nostalgie, une vraie émotion, et il nous la raconte en nous faisant la politesse de nous divertir magnifiquement.

Toujours mou du cadre et du récit, Spielberg surprend quand même avec cette fable qui critique obliquement la politique sécuritaire et l'éthnocentrisme américains.

The Terminal laisse insatisfait. Le propos est constamment sympathique, démocratique, mais la mise en scène sobre, malgré quelques bonnes idées, est trahie par une photo sans relief. En fait, les qualités du film, réelles, ne sont jamais poussées à l'incandescence.

Spielberg, qui a fait tomber maladroitement sa caméra dans une cuve de Chamallow roses, ne nous épargne rien. La musique ronflante, les raccourcis les plus niais, les rêves les plus neuneus, les mouvements de caméra les plus insistants et le thème préféré du cinéaste, martelé trois fois plutôt qu'une : il ne fait pas bon se sentir abandonné.

Une blague Burger King, deux ou trois scènes au burlesque lamentable, et le film s'effondre comme une baudruche aseptisée. Tom Hanks simule l'accent russe et se cogne la tête contre les écrans d'information en meuglant comme un demeuré : le point terminal, c'est lui, qui à force de rôles pour clowns à oscars achève d'étouffer les films qu'il tente de porter sur ses épaules.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Cette belle réalisation de Steven Spielberg nous délivre un scénario riche en péripéties. Une jolie histoire, à la fois drôle, émouvante avec un brin de romantisme. Bien qu'elle se déroule en quasi-totalité en vase clos, la communauté des travailleurs de l'aéroport remplace avantageusement le manque d'espaces verts. Cette Comédie dramatico-sentimentale nous offre une solide BO de John Williams et une merveilleuse affiche avec de jolis seconds rôles pour le couple Zoe Saldana - Diego Luna. Si Catherine Zeta-Jones est plus que charmante, Tom Hanks se révèle sublime dans un rôle pourtant pas facile.

Nouvelle collaboration entre Steven Spielberg et Tom Hanks: on ne change pas une équipe qui gagne. L'histoire (inspirée d'une vraie) de ce "krakozien" est touchante, alors que le but de son voyage est banal: Avoir un autographe d'un jazzman. Mais lorsque son pays entre en guerre, il ne peut ni aller en Amérique, ni retourner en Europe. Il va devoir vivre dans l'aéroport où il a atterri. Comment faire? Eh bien il a ramené des chariots pour avoir 25 cents et s'acheter des burgers, dragué une officière pour un collègue contre des plateaux repas, ou encore fait des travaux pour avoir une paye. Tout ça malgré un chargé de la sécurité qui faisait tout pour l'envoyer en prison. Je n'en dis pas plus à part que Tom Hanks interprète vraiment bien un européen de l'est, et que Spielberg a de nouveau signé un bon film. On ne change pas une équipe qui gagne.

Un film atypique dans la filmographie de Spielberg qui s'essaye à un genre qui n'est pas sa spécialité. Mais la réussite est au rendez-vous avec cette comédie teintée d'émotion où Tom Hanks livre une nouvelle fois une copie parfaite. Une histoire qui se suit toute seule et qui se revoit avec le plaisir !

 

Quand on voit un film de Spielberg, on s'attend toujours à un chef d'oeuvre. Ici, le maestro a repris une histoire vraie sur les péripéties d'un voyageur coincé dans un terminal d'aéroport aux USA suite à des vides juridiques. Quelques scènes feront rire et le jeu d'acteur de Tom Hanks est comme toujours : impeccable... cependant, cela reste un film banal, sans suspense ni magie. Bref : à voir rien que pour se faire la collec de Spielberg et puis parce qu'on peut voir toute l'énergie qu'il faut pour pénétrer aux USA.

Naïf, simple et humain. Voilà comment je résumerai ce film. Et ce n’est pas l’absence d’histoire convaincante qui fait dénoter, puisqu’on suit les péripéties malheureuse d’un homme bon, merveilleusement interprété par Tom Hanks au passage, avec beaucoup d’envie. On aime ces petits moments, s’immisçant dans l’intimité des voyageurs. Un bon divertissement simple et efficace qui plaira sans conteste à la majorité.

Oeuvre anecdotique de Spielberg où l’histoire s’inspire fortement de l’aventure de Sir Alfred. Pas inintéressant mais pas assez élaboré pour s’imposer, ce Terminal se regarde comme un téléfilm et ne suscitera pas l’envie d’être revu, malgré un bon Tom Hanks.

Un film mineur dans l'immense carrière de Spielberg qui reste quand même au-dessus de la moyenne des productions hollywoodiennes. Avec la composition touchante de Tom Hanks et de la superbe Catherine Zeta-Jones pour une histoire très émouvante.

 

Qu'est-ce qui différencie ce film de Spielberg des téléfilms américains avec lesquels on remplit les grilles de programme d'après-midi? Pas grand chose. C'est long, c'est dégoulinant de bons sentiments, c'est alourdi d'une romance complètement superflue... C'est peut-être un poil mieux joué, mais les personnages sont binaires et lisses : les méchants sont des vieux rageux qui s'acharnent sur les gentils qui sont vraiment très gentils.

La première heure est plaisante, mais ensuite, ça devient insupportable de mièvrerie. Le film aurait dû s'arrêter après l'épisode des médicaments. Le reste gâche tout.

 Une étape bien gentillette dans l'énorme filmographie de Spielberg, une sorte d'"E.T." à l'aéroport... Est-ce parce qu'on a grandi depuis le "téléphone maison" ou que le film est vraiment moins bon? Il me paraît en tout cas d'une platitude désespérante; et ce ne sont pas les habituels yeux doux de Tom Hanks ou les petits messages politiques consensuels véhiculés par le scénario qui sauvent cette histoire qui reste, il faut bien le dire, assez niaise...

Du bon sentiment à gogo, de la mièvrerie à rebord, des invraisemblances énormes, de la caricature hollywoodienne comme on déteste. Voilà le cocktail que Spielberg veut nous faire avaler. Si c'était au second degré, on comprendrait. Mais apparemment ca se veut plus ou moins sérieux... Tom Hanks parvient malgré tout à nous maintenir éveilles et à faire rire avec son personnage, ici et là. Rendons-lui grâce, car c'est une performance. Mais au global ce film est un travail bâclé et racoleur. Indigne de la sensibilité de la Liste de Schindler ou du divertissement procuré par un Indiana Jones dont le réalisateur génial est pourtant capable. Spielberg peut délivrer le meilleur comme le pire. On a tous en tête le meilleur. Voici le pire !

 

 

Rentrées scolaires, météo et cinéma

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA