CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  775 

 

 

n°775
 
" Soleil Rouge "

 

 

(1971)-Fr,Esp,It)(2h10)  -      Western  

 

Réal. :     Terence Young    

 

 

Acteurs:  C.Bronson, U.Andress, A.Delon ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce western est, avec le Dernier Train de Gun Hill, le premier que j'ai vu. Disons que j'avais vu la dernière partie du film (les héros sauvent la fille, découvrent la planque du méchant et le combat final contre les Indiens) étant enfant. Et j'ai mis longtemps à retrouver ce film jusqu'à le revoir à l'âge de 16 ans. Alain Delon interprète le méchant de façon magnifique (méchant élégant mais froid, et sans pitié), tandis que Charles Bronson, habituellement cantonné à des rôles très sérieux, s'essaie à l'humour et l'exubérance en bandit loquace et facétieux. La plus grande particularité du film est d'avoir fait un duo bien formé avec l'un des Sept mercenaires et l'un des Sept samourais (film qui a d'ailleurs inspiré le précédent). Le célèbre cinéaste John Huston a déclaré qu'il s'agissait là d'un des meilleurs westerns qu'il ai vu. S'il est vrai que en dépit de toutes ses qualités, Soleil Rouge n'est en aucun cas un chef-d'oeuvre, c'est en revanche un western qui se laisse voir avec plaisir et nostalgie et qui offre un très bon divertissement.

L'intérêt majeur de ce film hors norme vient de son étonnant casting international. Si l'on n'est guère étonné de voir Charles Bronson à l'affiche, la présence de Toshiro Mifune et d'Alain Delon est nettement plus improbable. Quant à la magnifique Ursula Andress, ses apparitions en tenues plus que légères font monter la température de quelques degrés (même dans le désert le plus aride). Au final, « Soleil rouge » n'est sans doute pas un chef-d’œuvre, mais il se place au niveau des très bons divertissements, surprenants, exotiques et dépaysants. Un très bon moment que je recommande vivement aux cinéphiles curieux.

 

Western surprenant dans son casting et ses personnages mêlant des mercenaires et un samouraï en plein far west. Terence Young appose son nom à un énième film d'un genre dominé alors par Sergio Leone et plutôt en berne du côté américain. Le film qui aurait pu tourner au pastiche s'en sort sans trop de dégâts malgré certaines faiblesses et des images kitsch comme les tenues impeccables d'Alain Delon ou de la sublime Ursula Andress. Ce n'est pas un grand western mais l'histoire fonctionne et le face à face entre Bronson et Mifune vaut le coup d’œil.

Western qui démarre bien. Une rencontre musclée au western entre cow-boy et samouraïs. Le milieu du film est bien plus lent et comporte beaucoup moins d'action et suspens mais plus une volonté de faire de la comédie entre le cow-boy et le samouraï. C'est pas génial, si le japonais était très sérieux et le cow-boy plus fourbe, cela aurait pu donner quelque chose de bon mais Bronson n'est absolument pas fait pour la comédie. Le final comprend de l'action assez classique mais demeure correct.

Un western original mais des plus violents et dont on devine assez facilement la conclusion. Tous les acteurs sont excellents et semblent beaucoup s'amuser.

Même s'il n'est pas considéré comme un western spaghetti, «Soleil Rouge» en présente pourtant tous les critères: les paysages arides, les personnages teigneux aux visages patibulaires et une violence très présente et très réaliste. Ici, Charles Bronson et Alain Delon sont face à face et leur personnages sont très différents: celui de Delon est un homme qui n'a aucune confiance, toujours très coquet, tiré à quatre épingles et surtout il n'hésite pas à dégainer son revolver. Celui de Bronson est plus posé, plus négligent sur sa tenue vestimentaire, en témoignent ses blousons aux manches élimées, mais lui aussi est un redoutable tireur. Et entre eux vont s'imiscer un Japonais chargé d'accomplir une mission cruciale et Ursula Andress qui va servir d'otage. Porté par un solide quatuor d'acteurs, «Soleil Rouge» est un film annonçant la vague des Western crépusculaires propre aux années 70 et cette aventure signée Terence Young est âpre et violente.

Un western simple et assez efficace dans l'ensemble avec de bonne scènes d'action et surtout un excellent casting , malheureusement le scénario ne casse pas trois pattes a un canard et il y a par moment un réel manque de dynamisme , le scénario est vraiment très pauvre est n'est soutenu uniquement grâce au duo improbable entre un Samouraï et un truand le tout dans l'ouest sauvage a la recherche d'un sabre volé . Dans l'ensemble ça n'a pas vieillit (1971) , il y a de très beaux paysages comme souvent dans les westerns et une bande son correct , on retrouve pas mal de répliques sympa et une touche d'humour . Mais au final ce western n'est sauvé que par son casting , Alain Delon , Charles Bronson , Ursula Andress , Toshirô Mifune et son idée original d'implanter un samouraï dans l'ouest sauvage avec comme compagnon un truand , sans ça le film aurait probablement plongé bien bas .

J'ai beaucoup aimé la rencontre Bronson/Mifune. L'ensemble reste très divertissant, à l'exception de "Sa Majesté" Delon, toujours aussi infatué de sa personne.

 

Un western qui malgré son originalité dans le scénario et surtout dans son casting ne parvient jamais à décoller et souffre de bien trop de longueurs et surtout est bien trop prévisible.

Un western,qui se veut picaresque dans un premier temps,avec l'opposition mécanique de l'américain et du japonais,forcés de cohabiter,et dans un second temps plus traditionnel avec fusillades,et duel final.L'intérêt s'évapore lorsqu'on s'aperçoit le manque de surprises d'un produit formaté pour réunir des stars et surfant sur la vague d'un genre toujours populaire à l'époque.Inutile.

Photographie médiocre. Direction d'acteur à peu près inexistante. Mise en scène banale, voire carrément révoltante (voir le dernier plan). Soleil rouge est donc un objet entièrement improbable, et pourtant on est presque attendri par la relation qui se noue entre Bronson et Mifune et on reste devant son écran jusqu'à la (très longue) fin.

 

 

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