CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  723 

 

 

n°723
 
" La couleur pourpre "

 

 

(1986)-(Am)(2h34)  -      Drame    

 

Réal. :     Steven Spielberg    

 

 

Acteurs:  D.Glover, W.Goldberg, R.D.Chong ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

On aurait pu craindre de la part du papa de "E.T." un film qui soit une dénonciation en bonne et due forme du racisme. Bien au delà de ça, c'est au contraire à un regard subtil sur la servitude de la femme que nous convie un Spielberg plus inspiré qu jamais. Mis à part un propos religieux dont on se serait bien passé à la fin, le film reste une oeuvre d'une grande subtilité et d'une grande malice. Du Spielberg comme on l'aime.

La couleur pourpre est un excellent film de Steven Spielberg ! Pourquoi ? Car c'est un des plus intimes, personnels et ça se ressent ; La sensibilité du film est extraordinaire, le film contient des scènes dures et des scènes superbes, Whoopi Goldberg est très impressionnante ( ainsi que les autres acteurs qui incarnent tous des personnages très bien construits ), les images et la réalisation sont magistrales, l'histoire est prenante, etc ... C'est un film qui n'en met pas plein la vue par sa "carrosserie", c'est un film qui en met plein la vue grâce à son contenu et tout ce qui va avec ! Superbe !

Le chef d'oeuvre de Steven Spielberg avec Whoopi Goldberg, Danny Glover , la présentatrice Oprah Winfrey !!! Une magnifique adaptation du romain éponyme d'Alice Walker qui est une écrivaine et une militante féministe afro-américaine qui défend et soutient les droits des noirs d'Amérique comme l'a fait le pasteur Martin Luther King avant son assassinat , la militante Rosa Parks , Malcolm X, le boxeur Muhammad Ali ,le premier président afro-américain Barack Obama et sa femme Michelle Obama !!!

Punaise, quelle chef-d’œuvre! Pour moi le meilleur film Spielberg, que de l'émotion brute on passe du rires aux larmes (surtout aux larmes) en une image, étonnant pour un grand gaillard comme moi vous vous ditent, c'est ça la magie du cinéma. C'est un film qui fait partie des grands parmi les plus grands. Que dire du scénario magistrale. Ce film est surtout porté par un duo d' acteur (W. Goldberg et D. Golvers pour ne pas les citer), que dire WOOOW.

Steven Spielberg encore une fois au sommet avec un film particulièrement dur et marquant. C'est un film assez violent (que ce soit la violence montrée à l'écran mais surtout celle suggérée par le film) que je ne recommanderais pas à tout âge. L'intrigue est très abrupte, et difficile de ne pas être émue par l'histoire de Celie lorsqu'on se dit qu'il s'agissait sans doute d'une histoire vraie pour beaucoup de femmes. Whoopi Goldberg est radieuse et apporte de la lumière à ce film très sombre. Danny Glover est vraiment bluffant dans son rôle, qui est à la fois risible, brutal, inquiétant et humain. L'acteur arrive à donner une véritable cohérence et homogénéité à toutes ces facettes sans en faire des tonnes. Il n'y a guère que Spielberg pour être capable de réussir des paris aussi risqués que ce film.

La Couleur Pourpre est une excellent film du maître Spielberg, et qui est, malheureusement, encore trop sous-estimé. En effet, le film est plaisant et on ne s'ennuie pas une seconde à travers l'histoire touchante d'une femme (belle découverte Whoopi Gholdberg) confronté aux aléas de sa vie misérable sur plusieurs années. Le film est aidé par sa sublime photographie qui n'a pas pris une ride, et par sa somptueuse bande originale. De plus, le final du film est absolument magnifique et totalement réussi. Un petit bijou rempli de beauté.

 

La couleur pourpre » est un regard subtil et sensible sur la servitude de la femme au début du XXième siècle dans le sud des Etats-Unis. Spielberg ne fait pas dans le racisme primaire mais dépeint avec justesse et avec quelques touches humoristiques la condition féminine de l’époque et son asservissement à la gente masculine. C’est souvent triste, émouvant, parfois drôle aussi mais très long avec ses 2h30 La fin n’était pas nécessaire sous cette forme car, si elle apporte un espoir humaniste, elle tire vers la mièvrerie.

C'est du Spielberg.... donc ça peut pas être mauvais! Mais pour une fois, j'ai moins accroché à un de ces films, peut-être un peu vieux. L'histoire est belle, c'est sûr, l'interprétation très bonne surtout la magnifique prestation de Whoopi, elle est énorme là dedans, J'en suis encore scotché! Mais je me suis bizarrement pas assez accroché aux personnages pour ressentir toute l'émotion qui aurait dû passer d'après ce que j'ai lu. Traiter de l'émancipation de la femme à travers le destin de cette femme n'a pas eu assez d'impact sur moi en tout cas. C'est malgré tout un bon film qui plaira à la majorité mais personnellement je n'ai pas réussi à rentrer dedans.

Un film qui aurait gagné en profondeur et en crédibilité avec une mise en scène plus sobre et moins stéréotypée. Le film souffre de séquences parfois un peu « trop ». Trop mièvre, trop naïf, trop larmoyant. En témoigne le happy end, où tout ce joyeux monde se (re)trouve, s’embrasse, se serre dans les bras, champ de fleurs mauves et musique circonstancielle à l’appui. On en vient même parfois à culpabiliser de se voir si imperméable devant certaines scènes pourtant destinées à l’arrachage de larmes. Mais malgré toute la mauvaise humeur de cette critique, la couleur pourpre reste quand même un « Beau film ».

 

Enorme déception que cette couleur pourpre pour moi ! Le début est exceptionnel ! L'enfance des deux petites est très bien traité et on en a mal au bide pour elles puis l'âge adulte débarque et là c'est le changement de ton radical. Ca devient comique, brouillon (le mari de Nettie n'est même plus crédible par exemple, Harpo et Sofia sont insupportables..) et c'est un moment de solitude de plus d'une heure et demie qui commence jusqu'aux dix dernières minutes qui sont bouleversantes ! Mais alors le milieu du film est à se tirer une balle dans la tête ! Grosse désillusion pour moi qui me faisais une joie de voir ce soi-disant classique !

Premier défi que propose "La couleur pourpre", passer sans encombre le cap de la première demi-heure. Car celle-ci aurait tout à fait sa place parmi les nombreux reportages de TF1 sur la misère sociale : coucheries improbables, distribution gratuite de marrons, insultes en tout genre, en bref un vrai régal pour le restant de morale judéo-chrétienne qui se terre en chacun de nous. Après, les choses se tassent et reprennent un peu forme humaine, même si le côté trash ressort régulièrement. Les personnages deviennent même touchants. A condition bien sûr d'arriver à la fin, car 2h30 c'est quand même super long, surtout quand l'intrigue s'enlise à partir de la dernière heure de film. Le côté cour des miracles finit également par lasser le spectateur. Un tel concentré de cas sociaux, c'est louche et blasant. Un film à voir donc, peut-être, à condition toutefois d'être un adepte du masochisme.

Steven Spielberg a fait des films qui comptent parmi les chefs d’œuvres du cinéma mais a également à son actif quelques échecs. A mon goût, La couleur pourpre en fait partie. Non pas qu'ils soit mauvais (c'est un jugement dont je me passerai au vu des très bonnes critiques qu'il a pu recevoir) mais je me suis juste ennuyé devant. L'histoire ne m'a pas intéressé. Trop de pathos, des personnages pas vraiment attachants et surtout beaucoup de longueurs, une absence de rythme et une fin bien prévisible et larmoyante Pourtant, c'est bien joué. Premier rôle de Whoopi Goldberg, un Danny Glover à contre-emploi dans un rôle de salaud mais ça n'a pas suffi pour me captiver. Une vraie déception !

 

 

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