CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  475  

 

 

n°475
 
" Le reptile "

 

 

(1970)-(Am)-(2h06)  -     Comédie d'action,  Western  

 

Réal. :     Joseph L. Mankiewicz   

 

Acteurs:  K.Douglas, H.Fonda,J.Randolph ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

 

Film atypique de la filmographie de Mankiewicz, le réalisateur de nombreux films célèbres tels que "Jules César", "La comtesse aux pieds nus" et "Cléopâtre" pour ne citer qu'eux, décide de se lancer dans le domaine du western dans le cadre du pénitencier. Le film montre l'homme sous ses pires défauts, la cupidité, l'égoïsme, la traîtrise, la violence, la pauvreté, les brimades, les humiliations mais tout le talent du réalisateur consiste à transmettre tous ces défauts pour servir de tremplin à une comédie d'action qui emporte tout sur son passage. Le final résume le film: immoral et jouissif.

Pour son avant-dernier film "Le Reptile", Joseph L. Mankiewicz, l'un des grands noms de l'âge d'or Hollywoodien d'après-guerre à qui l'on doit notamment des grands films tels que "Eve", "Cléopâtre" ou encore "Soudain l'été dernier", nous livre à nouveau un grand film et une belle réussite. Il nous emmène suivre une bande de prisonniers enfermé dans un pénitencier et plus précisément l'un d'eux qui sait où se trouve une forte somme d'argents. Le scénario est très bien écrit et propose de très bons rebondissements, jusqu'à une fin particulièrement bien réussie. 

En 26 ans de carrière en tant que réalisateur, Joseph L. Mankiewicz n'a tourné qu'une vingtaine de films dont la plupart furent des succès et le restent encore. Le reptile d'ailleurs est le seul western de sa filmographie et il se démarque du genre par sa singularité. A la fois comique et caustique, humaniste et violent, il se situe entre l'étude sociale du système carcéral et la satire comique du genre western. Le rôle d'Henry Fonda n'est pas à la mesure du talent de la star et Kirk Douglas lui vole la vedette en dominant, tout au long de l'histoire, de la tête et des épaules.

Sous des airs de western étonnant, moitié burlesque, façon "panthère rose", moitié suspense, l'histoire d'une évasion est bien mise en place et nous tient en haleine dans ses préparatifs. Puis à la fin, le côté noir et sombre de la condition humaine reparaît par ses actions implacables et surtout sans retour possible. Assez fort.

 

Le reptile à des accents de western spaghetti et réserve son lot de scènes réussit seulement il ne convainc pas pleinement. Joseph L. Mankiewicz ne va pas jusqu'au bout des capacités des ces personnages,il jongle entre un classicisme hollywoodien du western et son renouveau. Le résultat donne une œuvre qui recherche sa place entre ces deux styles de westerns inspirateurs.

Quelque peu déçu de ce que j'attendais comme un classique incontournable. Le reptile est tout juste un divertissement amusant sans vraiment marquer le western de sa patte, bien servi par un très bon Kirk Douglas et un Henry Fonda plutôt discret. Le scénario part pourtant d'une idée intéressante mais semble patauger sans savoir quoi raconter se contentant d'amuser la galerie comme il se peut avec une palette de personnages pas toujours terribles. Beaucoup de scènes paraissent désuètes et rien de transcendant ne se dégage dans un film bon à regarder un soir à la télé.

Le Reptile lors de ma première vision m'avait quelque peu déçu sans réellement me déplaire pour autant peut-être m'attendais-je trop à un western à la Peckinpah époque oblige mais c'est Mankiewicz à la caméra et il fait des films plus subtil et bien sur moins violent que Peckinpah. En le revoyant je le vois d'un autre œil alors certes je ne peux m'empêcher de penser que Le Reptile aurait pu être meilleur force est de reconnaître que c'est tout de même un bon film amoral et piquant (le final vaut son pesant de cacahouètes). Le casting de Le Reptile est extraordinaire autant pour les 2 principaux personnages tenus par les grands Henry Fonda et Kirk Douglas que pour les personnages secondaires mais c'est dommage que Mankiewicz a du mal à trouver au début du film son ambiance qui est gâchée un peu par un humour pas toujours bien utilisé, c'est dans sa 2ème heure que Le Reptile nous emballe.

Un petit western, ni classique ni spaghetti, avec un Kirk Douglas dans un rôle étonnant, frôlant le burlesque. Le scénario est assez classique - un homme incarcéré qui détient un butin exceptionnel caché à l'extérieur, et qui veut s'évader -, donc le plus étonnant dans l'histoire est le ton humoristique de l'ensemble, et l'utilisation du duo Douglas-Fonda. Pas inoubliable, mais pas trop mal non plus.

 

Film franchement raté même si son coté sarcastique est amusant l'ensemble est très ennuyeux avec un Kirk Douglas qui en fait des tonnes et des passages sans intérêt.

Tandis que Sergio Leone achève sa fameuse saga sur le western-spaghetti, Joseph L. Mankiewicz réalise «There was a crooked man» (USA, 1970). Alors que certains des plus grands cinéastes de l’âge d’or américain réalisent leur ultime film (Howard Hawks, Raoul Walsh…), Mankiewicz réévalue son cinéma. A cette corrélation qui liait l’image de Mankiewicz à la parole, ce film-ci n’allie plus l’image qu’au brisement des codes. Le discours ne prévaut pas à son phénomène image, il est balisé pour laisser l’image se construire elle-même comme artifice. Zoom-avant et zoom-arrière, copiant docilement Leone, et pour filmer parfois des excréments de chevaux, Mankiewicz semble se corrompre L’élégance avec laquelle il eût pu relater les pistes alternatives de «The Barefoot contessa» se métamorphosent en vulgarité.

 

 

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