Très émouvant retour sur les
années de lycée de sa réalisatrice, Diabolo Menthe est un des tout
premiers teen-movies ancrés dans les années soixante. Diane Kurys y
aborde avec énormément de sincérité tout un tas de sujets encore
assez tabous à l'époque. Ajoutez à cela d’excellentes jeunes
actrices pleines de vie et une inoubliable musique signée Yves
Simon, et vous obtiendrez cette œuvre intemporelle (devenue culte)
sur la jeunesse.
Diabolo menthe, c'est un dosage parfait
d'humour et de nostalgie, de petites joies et de vague à l'âme. Le
lycée, les profs qu'on aime ou qu'on déteste, les affinités avec les
copines qui changent au fil du temps, les relations avec la famille.
Autant de sujets qui finissent par nous tirer une petite larme qu'on
verse sans trop savoir pourquoi... comme quand on avait 13 ans !
Cette chronique sur les ados de l'époque
des yéyé est remarquable, et pour moi le meilleur film justement sur
les années 60 (Prix L.Delluc 1977). Il est également l'une des
oeuvres majeurs de D.Kurys sortie àprés le nullissime 'A nous les
petites anglaises'. Ce premier film de
Diane Kurys souffre d'un manque de rythme, d'une réalisation parfois
brouillonne et d'un casting en partie non-professionnel, même si la
jeune Eleonore Klarwein est parfaite. Reste une oeuvre intemporelle
qui nous rappelle quelques réalités sociales inimaginables de nos
jours, dans une époque pourtant pas si lointaine et une jolie
peinture de cette société-là.
Diabolo menthe, c'est un peu la boum en moins rythmé et moins
simplet. Mais ça ne fonctionne pas très bien, la lenteur l'emporte
sur ce long film sans vraiment de rebondissements, sans piment.
C'est sage et nostalgique. Toutefois l'atmosphère de cette époque et
l'adolescence période difficile de la vie sont bien décrites et avec
subtilité. Mais le film n'est pas assez poussé et les acteurs font
amateurs. Bref, un peu déçu mais à voir tout de même.
Quelle jolie chronique autobiographique de Diane Kurys! Sa
peinture d'une France de 1963,vue à travers les yeux de 2 fillettes
de 13 et 15 ans,est touchante car étonnamment sincère. Mais
on n'évite pas toujours les lieux communs où la trivialité des
situations peut parfois se confondre avec l'ennui. C'est un
peu décousu, ça manque parfois de corps mais en tout cas ça ne
manque pas de charme en grâce à une atmosphère réussie qui parvient
à faire parfaitement comprendre que Mai 68 ne demandait qu'à éclater
et pourquoi. Ça fait
vraiment vieillot. Je l'avais vu y a bien longtemps, j'ai
rééssayé de le revoir, mais c'est dur. Je ne me reconnais pas dans
ces gamines, cela ne me rappelle pas du tout ma jeunesse....
Ennuyeux (pour moi) !
Ce film est terriblement handicapé par
un cruel manque de romanesque et de dynamisme et cela est plus que
dommage car Diane Kurys la réalisatrice aurait peut-être dû
donner à ses protagonistes davantage d'élan , de souffle et de
passion , tandis qu'ici tout est trop calme , trop sage. .. |