Fiche 173
n°173 | |
" La
Vouivre
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(1988 )-(Fr)-( 1h42 ) - Drame
Réal. : Georges Wison
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du dimanche Les Inrockuptibles
L'Express Télérama
Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité France Soir La Croix Elle Le nouvel Obs Le Point Zurban
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Fidéle au roman de Marcel Aymé, Georges Wilson réalise ici son premier film en confiant le rôle à son fils Lambert Wilson! A ses côtés, une distribution de caractère: Jean Carmet en fossoyeur pathètique, Macha Méril en ivrognesse souillon, Suzanne Flon en mère de soldat aux yeux rougis qui recevra le Cèsar du meilleur second rôle fèminin et Jacques Dufilho en vieil ouvrier agricole! Le rôle titre est jouè par Laurence Treil, mannequin à la plastique irrèprochable! Un conte du terroir entre merveilleux et surnaturel ou le cinèaste s'est attachè a ciseler des croquis de vie campagnarde en plongeant dans l'univers des superstitions paysannes! Son rècit devient le levain de mille enchantements auxquels on succombe...
Beau personnage surnaturel, qui serait une sorte de fée Mélusine plus rurale, plus primitive et plus maléfique. Le film réussit à approcher la dimension mythique, la Vouivre relevant du surnaturel, mais aussi de l’hallucinatoire, dans un entre-deux indéterminé. Il arrive aussi à rendre compte, sans effets spectaculaires déplacés, de biais, du traumatisme subie par la France profonde, du fait de la Grande Guerre. La réalisation est plus inégale: on a une coproduction Gaumont A2 un rien académique, sans audaces formelles. On a une palette de grands comédiens pas forcément bien dirigés ou inspirés. Jean Carmet, particulièrement, en fait beaucoup et en fait mal. L’histoire est belle et donne envie de lire le récit de Marcel Aymé. S'inspirant d'une légende campagnarde George Wilson nous offre une jolie histoire qui décrit bien une certaine misère ressentie par les paysans juste après la guerre de 14 à cause du manque de main d’œuvre. Lambert Wilson incarne un poilu qui retourne auprès de sa famille après une longue convalescence et il va partir à la rencontre de la Vouivre. C'est un beau film mais un peu plus de mystère et de suspense aurait sans doute fait de La Vouivre un film plus réussi.
Pas fameux. Vous êtes plongés dans une ambiance malsaine du début à la fin du film.
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