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7 Jours
Un grand film. Gérard Depardieu
interprète admirablement la mélancolie de son personnage, avec une
impressionnante justesse de jeu.
Mammuth est la preuve la plus évidente
que Benoît Delépine et Gustave Kervern sont des cinéastes avec
lesquels il faudra compter.
L'émotion prend vite le pas dans ce
road-movie aux envolées poétiques grâce à Depardieu, d'une légèreté
infinie, sobre, il dégage une formidable humanité dans la peau d'un
homme simple qui réapprend à vivre.
Une émouvante méditation mélancolique
sur le temps qui passe, sur la dépossession du monde, sur le cinéma
comme enregistrement poétique de la mort au travail.
Par les transfuges de Groland, un film
bizarroïde, drolatique, réussi.
Cocktail énergisant d'humour drolatique,
de réalisme social et de surréalisme narratif, cette comédie
poétique, saupoudrée d'un zeste de mélancolie amère et de
désillusion fataliste, offre à un Gérard Depardieu métamorphosé en
une sorte de Viking un rôle colossalement humain.
Depardieu se livre sans pudeur—dans tous les sens du terme— et
donne à Mammuth son épaisseur humaine, parfois diluée dans une
esthétique trash un poil gadget.
Une comédie aussi désespérée que joliment miteuse. Quand
l'humour est moins prégnant, dans la seconde moitié, le film en
souffre un peu.
Depardieu impérial dans ce road-movie Jarmuscho-Grolandais,
comme un pendant français à The Wrestler ,sans catch mais avec la
même tristesse de laissé-pour-compte dans l'oeil.
L'humour rentre-dedans qui caractérise
leur univers se double d'une candeur assez suspecte, plongeant le
film dans une douce naïveté post soixante-huitarde assez mièvre.
Un road-movie qui se complaît dans le
glauque.
Le film se gonfle de fierté jusqu'au
bout, cramponné à sa façade d'objet auteurisant et indépendant,
certain de toucher au sublime, au grand Art, à la moindre image
floue et mal cadrée.
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