Une oeuvre sur le pouvoir d'un être humain,
sur la puissance aussi! Le rèalisateur Pierre Granier-Deferre met
l'accent sur une des nèvroses de notre èpoque : l'obsession de la
réussite professionnelle au dètriment de l'èpanouissement personnel.
Le meilleur film d'un excellent artisan du cinéma français.
Magistralement écrite et interprêtée,
cette étrange affaire nous plonge dans les enfers de la manipulation
et de la fascination. Où comment travail et ambition aliènent
jusqu'à la destruction un cadre moyen (Gérard Lanvin dans l'un de
ses meilleurs rôles).
Jean François Balmer et Jean Pierre
Kalfon se surpassent. Quant à Piccoli, magistral, exceptionnel, il
trouve là son rôle le plus grand. Une très belle oeuvre, à voir et à
revoir.
Un film que je ne me lasse pas de
regarder, tant les acteurs, la mise en scène, les dialogues sont
justes et précis. Sans oublier la musique qui n'arrive qu'à la
moitié mais une musique aussi forte que l'ambiance du film.
Excellent film, Michel Piccoli faisant
la preuve de sa virtuosite, que dire, de son genie dans ce rôle de
patron cynique et manipulateur, seconds rôles également
remarquables. J'ai adoré.
Petit chef d'oeuvre méconnu du ciné français avec un Piccoli dans la
quintessence de ses rôles de malsain antipathique comme il en a tant
joué mais jamais de manière aussi efficace. La séquence où il
appelle Louis alors qu'il est nu dans la salle de bain en train de
se raser est glaçante tellement elle renvoie à la situation du jeune
cadre qui s'est affaibli au point de laisser partir sa femme. Seul
regret, je trouve la fin un peu hâtive.
Ce film porte bien son titre tant il nous
emmène sur des chemins inattendus. Pierre Granier-Deferre parvient
en tous cas à créer avec talent une atmosphère qui prend aux tripes
et dont on ne sort pas totalement indemne. Une réussite.
Le film est très bien fait mais cela aurait mérité
peut être un peu plus de matière et une fin un peu plus construite
mais cela reste un bon film psychologique.
Pierre Granier-Deferre a fait un film plus profond qu’il n’y
semble. Entre les plans aux allures de nature morte, le cinéaste
développe l’intrigue d’un homme dont le travail devient pour lui
plus intime que son couple. Mais la pâle tiédeur de la mise en scène
ankylose quelque peu le film.
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