« En tout cas, je le répète, ce
n'est pas un accident dû à un bateau, ni à une hélice, ni à un récif
de corail, ni à Jack l'Eventreur non plus. C'est dû à un requin. »
Et Spielberg inventa le blockbuster et signe là, le début d’une
nouvelle ère et notamment celle du cinéma « d’été », alors qu’avant
ce film, l’été n’était pas propice au succès.Mais attention,
Spielberg n’est pas non plus n’importe quel yes man actuel à qui
l’on confie plus de 300M$ pour réaliser n’importe quel blockbuster.
Dès l’intro de « Jaws » le ton est donné, la bande-originale de John
Williams provoque déjà son petit effet de terreur et de tension, ce
qu’il reproduira à travers certaines scènes par la suite. Cette
adaptation du livre de Peter Benchley bénéficie d’abord d’une belle
mise en scène, qui va notamment instaurer un climat de tension et
d'angoisses durant tout le film. Le scénario est bien écrit, le
déroulement convaincant avec une bonne alternative des scènes calmes
et angoissante. Le personnage principal est intéressant et même
attachant, il a beaucoup de faiblesses et elles sont bien étudiées.
Spielberg était alors presque inconnu,
il n'avait pas les moyens dont il dispose aujourd'hui pourtant il
est parvenu à créer un film angoissant qui marqua le mode entier. A
partir de la scène d'introduction, qui annonçait déjà la suite du
film jusqu'à la fin, le suspens est palpable et va crescendo. La
peur grandit au fur et à mesure des rares apparitions de la bête, le
doute s'installe quant à la survie des personnages, la tension monte
et le danger se fait de plus en plus pressant. C'est justement en
privilégiant le suspens au spectaculaire, l'imagination à la
démonstration que Spielberg parvint à rendre son oeuvre si
emblématique.
Spielberg adapte le livre à succès de
Peter Benchley et réalise un nouveau chef d'œuvre qu'il faut avoir
vu au moins une fois dans sa vie. La mise en scène est
impressionnante, le frisson garantit et le suspense à vous en glacer
le sang dans les veines. La bande-son est mondialement connue et la
musique principale du film apporte de sa superbe à cette œuvre qui
restera à jamais gravée dans les annales
Les Dents de la Mer fait partie des
films à voir au moins une fois dans sa vie (froussard ou pas!) !
Premièrement, on ne va pas se mentir, ce long-métrage mélangeant
épouvante, thriller et action, ne fait plus peur aujourd'hui. Mais,
il y a une ambiance qui ne met pas très à l'aise le spectateur.
D'ailleurs, une chose qui joue efficacement bien sur l’atmosphère,
c'est la cultissime bande originale : cette dernières composée par
le talentueux John Williams.
Une oeuvre à la fois fascinante,
terrifiante mais par dessus tout admirable. Spielberg insufle à son
histoire une dimension étrange, comme rarement constaté au cinéma,
en créant le mythe du requin : On est dans l'attente pendant une
grande partie du film, on l'évoque sans cesse mais on ne le voit
pas, par conséquent son apparition sonne comme le début d'un final
explosif, énorme, culte! Certes, le scénario est banal mais
suffisament bien construit avec ses acteurs de grande qualité, sans
oublier le thème musical aujourd'hui culte et archiconnu... Chef
d'oeuvre de l'angoisse et de l'épouvante!
Pour nombre de spectateurs, "Les dents
de la mer" évoque un authentique souvenir de cinéma, une émotion
rare, marquée au fer rouge, dont les principaux ressorts sont entrés
dans la mémoire collective. Avec son deuxième film seulement, Steven
SPIELBERG livre un classique en deux actes : la terreur et la
chasse. La partie du film consacrée à la chasse est la meilleure.
Celle-ci comprend des personnages forts, des dialogues crédibles et
un très bon suspense. Et dire que le requin n’apparaît quasiment
jamais... Pendant plus de deux heures, on reste collé à l’écran,
émerveillé par le brio de cette mise en scène sans temps morts,
soulagé par un humour savamment distillé. "Les dents de la mer" fait
définitivement partie de ces divertissements indémodables du
septième art.
Un film d'horreur qui date de 1975 c'est un peu vieux, et on
le ressent. Par contre Spielberg réussi à créer un malaise tout au
long du film, dût au requin mais aussi à la crainte de l'océan. De
très bonnes scènes à suspense grâce, notamment, à la musique. Trop
long pour la traque du requin, on s'ennuie un peu. Le personnage
incarné par Richard Dreyfuss ajoute une légère touche d'humour. Ce
n'est pas le meilleur film de Spielberg mais ça reste globalement
bien, malgré le peu de scènes à fortes sensations. "Les Dents de la
Mer" est quand même un classique du genre, et ce n'est pas pour
rien.
Les effets spéciaux ont malheureusement très mal vieilli (le
carton-pâte, c'est rigolo et ça a un certain charme, mais c'est peu
crédible) et peuvent paraître ridicules pour les spectateurs
d'aujourd'hui et nuire à leur recherche de peur. Cependant, il faut
bien admettre que la musique rattrape le coup, et que c'est une des
meilleures musiques de suspens et d'angoisse jamais composée pour un
film. A voir au moins une fois, davantage pour le côté "culte" du
film que pour la tension qu'il peine à générer.
Pourquoi ce film est-il resté dans les
annales ? Pour son sujet original peut-être ? Sujet qui n’a pas aidé
à la réputation du grand requin blanc, mauvaise réputation qui est
une légende largement entretenue, le requin mangeur d’homme ça
n’existe pas. Voilà l’essence du cinéma Spielbergien : faire un
spectacle, techniquement clinquant, avec en dessous, rien du tout.
Le meilleur moment, c’est évidemment les moments de panique sur la
plage, le reste ne tient pas la route.
Il n 'y a pas assez d 'intensité , de
plus c 'est long , lent et ennuyeux .
J'aurais pu avoir peur des requins après
ce film , mais non . Les effets spéciaux sont nazes, les requins ont
des dents en carton pâte et les acteurs sont mauvais et re-mauvais.
En somme , si vous avez (déjà ) la phobie des requins, regardez-le
histoire de vous faire un peu peur . Si vous êtes fan de Spielberg ,
faites vous plaisir. Mais si ce n'est pas le cas , passez votre
chemin .
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